Plastic Free July : le bilan !

Comme on le racontait dans notre article précédent, nous avons suivi le challenge Plastic Free July lancé par une association australienne en 2011. Pendant un mois, nous nous sommes donc efforcés de refuser tout plastique à usage unique. Un vrai challenge dans le monde dans lequel on vit aujourd’hui, complètement envahi par le plastique sous toutes ces formes.

Dans notre mise au point à mi-parcours, on remarquait déjà les limites et les problèmes que l’on pouvait rencontrer. Erreur sur un packaging (plastique caché dans une boîte en carton), achat de matériel électronique neuf, insistance d’une enfant de 2 ans etc. ! Malgré tout, on est content du parcours réalisé. En un mois, l’achat de plastique s’est limité à des couverts en plastique à un festival (mais nous les avons réutilisés), 4 ou 5 emballages de nourriture par erreur honnête (paquet de semoule, de pâtes, un poulet, un poisson), deux emballages électroniques et c’est à peu près tout. Une fois les erreurs faites nous nous sommes assurés de bien recycler ce plastique (dans les poubelles jaunes pour certains, chez Redcycle pour le reste. Cette entreprise transforme le plastique en mobilier urbain). Reste ensuite l’utilisation du plastique restant chez nous, en particulier dans la salle de bain. A cela s’ajoute, j’en ai bien conscience, du plastique caché : les commerçants qui utilisent du plastique pour nous servir même s’il ne finit pas dans notre panier, le plastique utilisé par les grands magasins lorsqu’ils reçoivent leurs nouveaux produits (j’ai acheté des collants, une robe, un leggin et même si je n’ai pas vu la couleur du plastique, acheter neuf comporte des risques et il vaut mieux privilégier l’occasion.

Il peut sembler difficile de renoncer entièrement au plastique mais il m’est apparu que s’en passer au maximum pendant un mois n’était pas impossible pour nous, notamment parce que cela fait plus d’un an que nous nous sommes lancés dans une démarche zéro déchet et que nous avons troqué les produits dits réguliers par des alternatives durables. Pour la plupart des produits on peut trouver une alternative quand on cherche bien et qu’on souhaite vraiment faire sa part. L’idéal à vrai dire est de fabriquer une alternative soi-même avec de la récup, si on sait un tant soit peu se servir de ses mains. Pour le moment je crée peu moi-même mais j’aimerais tendre vers cela à l’avenir.

Pour vous donner une idée de tous les changements que nous avons opérés en Australie, rendez-vous sur notre article dédié dans lequel nous vous donnons des exemples concrets qui ont permis de limiter nos déchets en général et notre usage de plastique le mois dernier et tous les mois qui suivront. Le challenge est donc terminé, mais l’est-il vraiment ? Pour nous, pas du tout. Il s’agit de continuer sur cette lancée même si on s’autorisera encore quelques produits que l’on a bien du mal à trouver sans plastique. Jusqu’au jour où nous trouverons ou créerons nous-mêmes des alternatives.

En tout cas, on vous invite vivement à tenter le défi, n’importe quand, pour réfléchir à votre consommation, de la même façon que cela nous a fait réfléchir de notre côté. Personne n’est pas parfait, nous y compris, mais l’idée est de s’améliorer en chemin !
Parce que cette jolie planète que nous occupons, nous voulons la sauver !