Bulgarie : le bilan

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Un mois et demi après être rentré de cette expérience inoubliable, j’ai décidé de faire un bilan de l’aventure bulgare, où je passerai en revue tous les aspects de la vie bulgare, au quotidien.

Ainsi, j’évoquerai au hasard impressions personnelles, géographie et tourisme, formalités administratives, gastronomie, et surtout ce que je tire de cette tranche de vie qui restera gravée. En somme un billet assez dense qui aurait pu être divisé en plusieurs, mais ici toute l’information sera centralisée et donnera, je l’espère, un bon aperçu du pays et de mon aventure.

En espérant donner au lecteur de quoi s’évader, et pourquoi pas l’envie d’aller découvrir ce petit pays oublié des Balkans, mais pourtant si riche.

Vivre au quotidien en Bulgarie

Contrairement à ce que l’on pourrait croire (cliché des pays de l’est quand tu nous tiens…), il est très facile et très agréable de vivre en Bulgarie. Je dirais même plus : c’est un paradis pour les occidentaux, demandez aux milliers d’anglais ou autres allemands qui inondent Nessebar et Sunny Beach l’été. Première explication à cela, la vie y est très peu chère : compter entre 3 et 4 euros un très bon repas copieux ou encore entre 1 et 2 euros le taxi pour rentrer chez soi à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Avec ce fort pouvoir d’achat, il est alors possible de faire énormément de choses, comme profiter de tous types de loisirs comme en France pour des prix 5 à 10 fois moins élevés. Mais on peut aussi et surtout faire bon nombre de voyages et visiter ce charmant pays sans forcément trop regarder à la dépense (même en étant étudiant !). Manger des patates pendant 3 mois aux États-Unis et ne pas visiter parce que la vie est trop chère, ou découvrir une culture et profiter à fond de trois mois pareil, moi… J’ai très vite fait mon choix !

La Bulgarie est à cheval entre la culture occidentale et ses « petits luxes » (divertissements divers, Internet ADSL ou encore téléphonie mobile omniprésente), et sa tradition slave et ses influences orientales. Vivre en Bulgarie, c’est donc pouvoir faire tout comme chez soi avec un confort minimal, mais en s’enrichissant énormément en vivant différemment, baigné dans une culture aux origines diverses. La Bulgarie, située entre la Grèce, la Roumanie, la Serbie et la Turquie, est un carrefour des civilisations absolument incroyable, avec une histoire ancestrale.

Le contraste entre riches et pauvres

Au quotidien, ce qui peut choquer, c’est le délabrement de certains bâtiments, ou bien pire le contraste effarant entre riches et pauvres. Voici une de mes photos préférées, qui résume assez bien la situation :

Deux charrettes qui se croisent, alors qu’au fond de l’écran à gauche, un 4×4 flambant neuf, et à droite la toute dernière Porsche, m’a-t-on dit coûtant plus de 80 000 euros…

On peut aussi voir des marchands de pastèque à même le goudron, vendant même la nuit au cas où on pourrait en vendre une entre minuit et six heures. D’autres fouillent dans les poubelles et à Sofia c’est un « spectacle » quotidien que de voir ces pauvres gens essayer d’attraper ne serait-ce qu’un bout de carton.

D’un autre côté, on peut aussi voir des gangs de Mercedes ou autres 4×4 se déplaçant par trois, vitre teintées, un peu comme dans les films. On peut aussi voir des limousines ou des Lamborghini comme on n’en voit même pas en France. Sans complexe vis à vis de la pauvreté ambiante, ils affichent hautement et fièrement leur argent, soit dit en passant rarement obtenu de façon légale.

La Bulgarie, un pays sûr

Certains se disent alors : « mais ça doit sacrément craindre la Bulgarie, je ne me sentirais pas en sécurité ! ». Saviez-vous que, selon une enquête récente et parmi tous les pays d’Europe, la Bulgarie est le pays où le risque d’attentats est le plus faible ? Il y a certes beaucoup de corruption, mais du point de vue d’un touriste on ne le sent pas trop, mis à part en voyant les voitures passer. Les mafieux sont certes sans scrupule, mais ne s’attaquent absolument jamais à la population. Il est en revanche fréquent que des règlements de compte aient lieu entre-eux : chaque semaine on pouvait entendre « tel mafieux, responsable de telle organisation a été tué ». Mais encore une fois… Rien à craindre pour le « commun des mortels ». Ensuite, on n’est absolument jamais sollicités par les gens dans la rue pour de l’argent (contrairement à Istanbul par exemple) : il y a de la mendicité mais pas plus qu’en France. Enfin, il est possible de rentrer chez soi à 3 heures du matin sans crainte, je ne me suis jamais senti en insécurité en trois mois : comme en France voire même mieux. Pour les amis du tout-sécuritaire, ou pour les amis de Nicolas Sarkozy n’ayez donc aucune crainte : il ne vous arrivera strictement rien, par exemple pas d’attaque de bandes de jeunes, appelées aussi « racailles », car il n’y en a tout simplement pas. Ainsi, vous ne vous ferez pas voler vos bijoux en or, votre robe Gucci ou encore votre caméra numérique achetée au dernier noël, ouf tout va bien.

Les formalités administratives

La Bulgarie ne fait pas encore partie de l’Union Européenne, donc vous aurez impérativement besoin d’un passeport pour entrer dans le pays. Comme dans les autres pays, la durée maximale de séjour sans visa est de trois mois, mais vous pouvez faire comme beaucoup : sortir du pays (vous faire un week-end en Grèce par exemple…). Une particularité en Bulgarie, vous devrez, avec votre propriétaire, vous faire inscrire auprès des autorités (mairie, police…) à votre arrivée. Pour les touristes pas de problème : les hôtels le font automatiquement et vous n’avez rien à faire. Pour les autres, pensez à le demander à votre propriétaire… En pratique ça ne semble pas un gros problème de le faire, mais en théorie c’est obligatoire.

A part ça pas de souci particulier ou de vaccin quelconque.

La langue

Chose importante et comme vous le savez sûrement : en Bulgarie, on utilise l’alphabet cyrillique (pour ceux qui ne connaissent pas l’alphabet cyrillique est notamment utilisé en Russie). Donc un conseil : il est préférable de savoir au moins lire le cyrillique avant de partir, c’est une grade aide. Parce que, au milieu de la campagne bulgare, ou lâchés dans Sofia, ça pourra être utile pour lire les panneaux… Contrairement à ce que l’on pourrait croire, apprendre l’alphabet n’est pas si compliqué que cela, il faut s’y mettre et lire des mots simples. Si vous débutez, j’ai réalisé un petit cours de langue bulgare, qui permet d’appréhender les bases de la langue et l’apprentissage de l’alphabet.

En ce qui concerne la langue, en revanche, il n’est pas forcément facile de l’apprendre, car ce n’est pas une langue latine (contrairement au roumain par exemple) et diffère ainsi pas mal du français. En revanche, énormément de mots bulgares sont tirés du français ; je n’en ferai pas la liste ici mais c’est très amusant de lire les panneaux en cyrillique et de comprendre ce qui est écrit car il s’agit d’un mot identique au français. Un exemple ? ????????? se lit et veut dire… cardiologue ! En rentrant en France, on peut alors se la raconter en disant : « moi je sais dire cardiologue en bulgare… ». Ainsi, le vocabulaire est possible à assimiler, mais la grammaire et la construction des phrases sont plus difficile à appréhender, mais je pense que c’est bien moins compliqué à apprendre que des langues comme le chinois ou le japonais.

Pour finir, apprendre les rudiments de la langue pourrait s’avérer très utile, car les bulgares ne parlent pas tous des langues étrangères, loin de là.

Les transports

En Bulgarie, il y a de quoi se déplacer au sein du pays et le visiter. Il y a de nombreux trains (dont des trains de nuits que nous aimions bien), mais aussi un très bon réseau de bus. Le bus est bien plus rapide que le train, il y en a fréquemment (pour faire Sofia-Plovdiv c’est un toutes les heures voire demi-heures durant toute la journée), et ils sont souvent confortables. Pour de courts trajets, préférer ce mode de transport, pour de plus long (par exemple Sofia-Burgas comme nous l’avons fait), le train couchette est une bonne solution puisque pas plus cher que le bus et permettant d’économiser une nuit d’hôtel. A noter qu’il existe aussi des vols intérieurs pour les plus grandes villes bulgares, pour relier par exemple Sofia à Varna en peu de temps. En pratique ne le prenez pas, c’est cher, ça pollue énormément et on ne voit rien du pays.

En ce qui concerne les transports en commun, à Sofia il y a également tout ce qu’il faut : bus, tramways et trolleys. Voir par ici : les transports en commun.

Les loisirs

En Bulgarie au niveau des loisirs c’est comme en France, en moins cher, forcément. Voici une liste non-exhaustive de ce que l’on peut faire : restaurant, cinéma, bars, boites de nuit, bowling, karting, paintball ou encore piscine. Parfois même, on a d’excellentes surprises, comme lors de notre quatrième semaine : on croyait aller dans une piscine tout ce qu’il y a de plus classique, et nous arrivons au milieu d’un centre grande classe flambant neuf, avec hammam, sauna, salle de relaxation, massages ou autre salle de fitness.

Ensuite, on rencontre bon nombre d’étudiants et en particulier d’étudiants français. A ce sujet, notons un lieu assez mythique à Sofia : studenski grad, littéralement « la ville des étudiants ». Une ville dans la ville, constituée de 60 000 habitants avec un point commun : tous étudiants. Autant dire que chaque soir mérite sa soirée… Voir ce billet parlant de studenski grad, un haut lieu de la fête et des rencontres typiques ou atypiques en Bulgarie.

Pour les loisirs et les sorties, vous ne serez donc pas en reste.

Les voyages

Mais, bien sûr, vous pouvez occuper votre temps libre par autre chose, comme par exemple… Des voyages, évidemment. La Bulgarie regorge d’endroits insolites, de coins de nature ou de villes à ne pas manquer.

Il va m’être très difficile de faire un résumé de ce que vous devez voir en Bulgarie, car moi-même je n’ai pas pu faire tout ce que j’aurais voulu faire.

Le pays offre bon nombre de paysages différents, tout d’abord énormément de reliefs. La Bulgarie est le deuxième pays le plus montagneux d’Europe derrière la Suisse. Sofia, quant à elle, est la deuxième capitale la plus en altitude d’Europe, derrière Madrid. Le pays est couvert pour plus du quart par des montagnes, et il n’y a pas moins de 4 chaines de montagne : le Rila au sud de Sofia (dont le mont Vitosha fait partie), Le Pirin (situé entre la Grèce, la Macédoine et le sud-ouest de la Bulgarie), Les Rhodopes (barrière naturelle incroyable entre la Bulgarie et la Grèce, une chaîne de montagne possédant des décors naturels uniques, une fierté des Bulgares) et enfin le Balkan central, coupant le pays en deux d’ouest en est. Pour les amoureux de la montagne, vous serez donc servis.

Ensuite, il y a bien évidemment la mer sur la côte est du pays, une mer très agréable et chaude en été : la mer Noire. De très jolis coins là encore, Nessebar que j’ai pu visiter, mais aussi Sozopol, la grande ville Varna et bien d’autres stations comme Balchik au nord.

Enfin la campagne, charmante, avec un retour aux sources très dépaysant et très intéressant pour nous, occidentaux. Des coins assez incroyables comme Veliko Turnovo ou encore Koprivshtitsa sont vraiment immanquables.

Voici une carte de la Bulgarie, permettant de situer les choses, et de voir ce qui vaut le coup d’être vu selon moi (cette liste est non-exhaustive et ne tient compte que de ce que j’ai vu ou ce que l’on m’a fortement recommandé, il y manque donc certainement bon nombre de choses).

La Bulgarie

J’ai donc mis dans les « A ne pas manquer » :

  • Sofia : Une ville avec certes des bâtiments délabrés et de la pauvreté, mais une ville sympa avec des parcs et des constructions valant le détour (cathédrale Alexender Nevski, le palais présidentiel, le NDK, la statue de Sofia ou encore le très beau théâtre Ivan Vasov). Ne pas oublier la superbe montagne Vitosha qui surplombe la ville, rien que pour cela Sofia vaut le détour. Et puis, connaître un pays c’est aussi connaître sa capitale…
  • Le monastère de Rila : Un chef d’œuvre de l’art orthodoxe, patrimoine culturel très important situé en pleine montagne dans un cadre naturel exceptionnel. Un site primordial dans le cœur des bulgares, où a été enterré leur dernier Tsar Boris III. A ne pas manquer.
  • Plovdiv : la deuxième ville de Bulgarie mais certainement la capitale de la culture et de l’âme bulgare. Une histoire millénaire au cœur des civilisations, avec une vieille ville typique absolument ravissante. Ne pas visiter Plovdiv, c’est ne pas entrer pleinement dans la culture du pays. Là encore, le détour est indispensable.
  • Veliko Turnovo : l’ancienne capitale bulgare a encore de beaux restes. Située dans un cadre naturel exceptionnel au milieu des méandres de la Jantra, les remparts de la vieille citadelle et la vue époustouflante qu’elle vous offre en font un site vraiment remarquable.
  • Koprivshtitsa : au cœur de la Bulgarie et du Balkan central, ce village dégage un incroyable sentiment de calme et de légèreté. Ici, le temps semble s’écouler plus lentement qu’ailleurs, au rythme de la nature. Les maisons sont très jolies (certains l’appelle « le petit Plovdiv »), et le cadre naturel est une fois de plus très beau. Selon moi le coup de cœur de la sélection.
  • Les Rhodopes : Il est très vaste de dire « allez dans les Rhodopes » puisqu’il s’agit d’une chaîne montagneuse. Le si peu que nous en avons vu nous avons là encore été vraiment étonnés par la beauté du spectacle, mais malheureusement faute de temps et de voiture nous n’avons pas pu visiter ce coin comme il le mérite. Nombre de sites des Rhodopes sont classés et recommandés ; à voir mais… Avec un moyen de locomotion.
  • Istanbul : Toute personne calée en géographie saura qu’Istanbul n’est pas en Bulgarie. Simplement, si vous avez le temps et les moyens d’y faire un saut… Allez-y, c’est Istanbul : dépaysement garanti.

Voici ma sélection des « Vaut le détour » :

  • Varna : J’ai hésité entre 2 et 3 étoiles… Cette ville est la troisième de Bulgarie, la plus grande de la côte. Le jardin maritime est intéressant, le front de mer et les rues piétonnes aussi. De plus, Varna est également connue pour sa cathédrale et pour une vie nocturne intéressante. Enfin, n’oublions pas qu’il y a la mer, et dixit Milox et Rémi des balades intéressantes aux alentours.
  • Nessebar : là encore, hésitation entre 2 et 3 étoiles. La presqu’île est superbe, les plages et la mer Noire sont également très agréables. L’étoile en moins c’est uniquement parce que je n’aime pas les coins bondés de touristes et où on sent que tout est fait pour le touriste ; Sunny Beach est surfaite avec trop d’hôtels et la jet-set qui étale sa richesse et ses muscles. Un petit Saint Tropez en quelque sorte. Mis à part ça… Très intéressant, c’est vraiment les vacances et Nessebar doit être très agréable en arrière saison ou au mois de juin.
  • Melnik et Bansko : Deux destinations superbes aux dires de tous, mais je n’ai hélas pas pu vérifier de moi-même, je ne mettrai donc que deux étoiles. Melnik présente une nature insolite digne de paysages lunaires, Bansko est un village de montagne typique à l’intersection de trois massifs montagneux que sont les Rhodopes le Pirin et le Rila.
  • Bucarest : La capitale roumaine, située à une centaine de kilomètres de la frontière bulgare, est un lieu très intéressant, la clique des roumains ne vous dira pas le contraire. Une ville vaguement similaire à Sofia (en plus grand), avec de beaux bâtiments, de jolis parcs, une vie nocturne trépidante, et surtout un palais du parlement absolument incroyable. Ce palais, construit par l’ancien dictateur communiste Nicolae Ceausescu, est un des plus gros bâtiments jamais construits dans le monde. L’étoile en moins c’est parce qu’il n’est pas forcément facile de relier la Bulgarie et Bucarest, à moins d’être directement à Rousse, le point de passage quasi-obligé pour relier la Roumanie. Donc si vous avez prévu un voyage bulgare y aller que si vous avez du temps (compter une bonne dizaine d’heures en train pour relier les 400 kilomètres qui séparent Sofia de Bucarest).
  • Thessalonique : La deuxième ville de Grèce, pas très loin de Sofia mais en train compter tout de même 8 bonnes heures (c’est plus rapide en bus). Pour profiter de la mer Égée il faut pas mal s’excentrer de la ville, qui est tout de même intéressante mais à laquelle nous n’avons pas réellement à trouver de choses immanquables à voir. Deux étoiles parce que c’est la Grèce, il fait beau, c’est propre, la mer est belle, bref le lieu est tout de même agréable. Comme pour Bucarest, y aller si vous passez par le sud de la Bulgarie et que vous avez du temps devant vous.

Enfin, ma sélection des « Intéressants » :

  • Vratsa : Recommandé par Assia ma colocataire, Vratsa est célèbre pour ses grottes naturelles qui apparemment valent le détour. Encore une fois, je n’ai pas pu vérifier moi-même… Ne pas hésiter à y aller en cas de séjour prolongé.
  • Russe : S’écrit aussi « Ruse » ou « Rousse » c’est selon, mais se prononce « Roussé ». Cette ville, une des plus grandes de Bulgarie, est à la frontière roumaine. Un centre ville intéressant et quelques bâtiments à voir, mais surtout la présence du Danube, le plus long fleuve d’Europe occidentale. Si vous décidez de vous rendre à Bucarest, passez-y une après midi.
  • Burgas : La quatrième ville de Bulgarie, située sur la mer Noire, possède une gare permettant de relier Nessebar en train. Nous n’avons pas eu trop de temps pour visiter la ville, mais une fois de plus quelques bâtiments et autres musées sont à visiter, sans oublier là aussi la présence de la mer. Il y a bon nombre de bus à Burgas reliant Istanbul en 8 « petites » heures.

Bon nombre d’autres sites seraient à noter, et si vous pensez que j’en ai oublié n’hésitez pas à me le signaler. On peut aussi parler de Balchik au nord de Varna, des « sables d’or » également près de Varna et ressemblant fortement à « Sunny Beach », mais aussi des gorges de l’Iscar non loin de Sofia. Dans le fameux « guide vert » de Michelin, on indique aussi le monastère de Batchkovo, qui est intéressant certes mais ne vaut selon moi pas les 3 étoiles qui lui sont données.

La gastronomie

Un autre aspect important reste bien évidemment la gastronomie… Et chers français, vous découvrirez en Bulgarie qu’il n’y a pas qu’en France que l’on sait cuisiner ! Voici un petit aperçu des différentes spécialités culinaires bulgares.

L’apéritif

Commençons par le début : le fameux « apéro ». Pour accompagner l’apéritif, on mange beaucoup de pastèques, olives ou autres ciréné (fromage de couleur blanche proche de la fêta). Pour se désaltérer, on sert par exemple de la mastika : pour ceux qui connaissent c’est comme de l’ouzo grec, ressemblant de loin au pastis. On fait ainsi des « sangrias » façon bulgare avec comme base des bouts de pastèque et de la mastika à la place du vin.

Il y a aussi, bien sûr, la fameuse « rakia ». Un alcool fort (en d’autres termes : de la « niaule »), à base notamment de prune.

Enfin, on peut aussi très bien prendre une bière bulgare. Il y en a beaucoup là-bas, et personnellement je les trouvais très bonnes (meilleures qu’en France). A noter que la bière peut aussi se boire en mangeant ,c’est parti passons à table.

L’entrée

En Bulgarie, on mange énormément de salade, dont la fameuse « Shopska ».

Cette salade est constituée principalement de concombres (très utilisé là-bas), de tomates, d’échalote, le tout recouvert d’une couche de ciréné. La salade est une composante importante de l’alimentation, ce qui explique (peut-être ?) le peu de personnes en surpoids dans le pays.

On mange aussi du « tarator », en quelque sorte une soupe froide à base de yaourt et de concombres.

Plat principal

Les sarmis sont très appréciés en Bulgarie. Il s’agit de boulettes de riz assaisonné avec divers aliments, le tout enroulé dans de la feuille de vigne.

Comme autre légume, on mange aussi du poivron farci (« tchotchki biourek »). Celui-ci est garni par exemple de fromage et de tomate et il est frit.

Les bulgares mangent moins de viande que nous, mais la base de leur consommation animale sont sans doute les kieuftés et les kebaptchés. Le kieufté est une boulette de viande (de porc je crois mais à vérifier) au goût différent que ce que l’on mange chez nous, mais c’est très bon. Le kebaptché est quant à lui une sorte de longue saucisse fine, avec également un goût différent mais très bon. Ceux-ci sont servis avec diverses garnitures, comme du riz par exemple.

Pour accompagner le tout, on mange du pain et une spécialité que j’aimais particulièrement c’était le « tchesnovo rliabtché cec cachekaval » (pain à l’ail et au cachekaval). En Bulgarie, il y a principalement deux fromages le ciréné (de couleur blanche proche de la féta) et le cachekaval (fromage jaune). Là-bas, on ne les mange pas entre le plat et le dessert, mais dans les entrées ou incorporés dans les plats.

Enfin, on mange bon nombre de choses comme en occident, comme des pâtes, pizzas, riz et rizotto…

Dessert

En dessert, on mange notamment des gaufrettes ou des crêpes, garnies avec toutes sortes de choses comme des fruits en tout genre (bananes, kiwis, oranges…). Des desserts bien garnis et souvent très bons.

Les bulgares sont également friands de banitsa, qui sont tout de même généralement salées mais que l’on mange par exemple au goûter. Pour accompagner ces banitsas on boit de la boza, sorte de « lait de maïs marron » assez indescriptible, mais une chose est sûre : je n’ai pas du tout aimé et les autres français non-plus. Vous ferez votre expérience vous-même !

Voilà pour ce petit tour de la gastronomie, très succinct mais je n’ai pas vraiment pu manger chez de bonnes mères de familles bulgares préparant des petits plats typiques, celles que j’ai présentées constituent les spécialités que l’on a partout en Bulgarie.

Les « bizarreries » et coûtumes bulgares

La culture bulgare est tout de même assez différente de la notre, et il était fréquent pour nous de voir des choses surprenantes. Un proverbe à même été inventé de cet état de fait : « Quand c’est bizarre, c’est bulgare ! ». Voici un petit récapitulatif de choses amusantes que j’ai pu noter en Bulgarie, sur le mode de vie et les habitudes des bulgares :

  • La première chose, c’est que pour dire « oui » on fait « non » de la tête, et pour dire « non » on fait « oui » de la tête. C’est assez déconcertant au début, quand on vous dit « non » alors qu’il s’agit d’un oui… C’est apparemment le seul pays au monde où l’on fait ça.
  • Il y a énormément de calèches et autre poneys tractant des roulottes de fortune, principalement en campagne mais aussi certaines fois à Sofia.
  • Les taxis (comme bon nombre de commerçants) ne rendent pas la monnaie. Si le trajet a coûté 1,60 leva et que vous donnez 2 leva, n’espérez pas récupérer votre monnaie… A l’inverse, une fois au restaurant je devais payer 16,03 leva, je cherchais 3 centimes (« stotinkis ») pour faire l’appoint et la serveuse m’a limite « engueulé » parce que je n’avais pas à payer 3 centimes.
  • Lorsque quelqu’un décède, on affiche un avis de décès en ville, sur les arrêts de bus, les murs ou encore les arbres.
  • Au début on croit que ce sont des gens recherchés par Jacques Pradel mais non. Voir ce billet sur « les bulgares et leurs défunts ».

  • Dans les voitures, absolument personne n’attache sa ceinture. Les chauffeurs de taxis ne les ont pas non plus, et pire, il n’y a tout simplement pas de ceinture à l’arrière dans la plupart des taxis bulgares !
  • Les bulgares sont des fous du volant ! Faire extrêmement attention en traversant la route.
  • A Sofia dans les transports en commun, le compostage se fait manuellement (voir le billet sur les transports à Sofia). Les contrôleurs font comme s’ils étaient civiles, et au dernier moment, quand le bus repart, ils enfilent leur veste et contrôlent. Dans les autres villes comme Plovdiv ou Varna, il y a tout le temps un « caissier » qui passe pour vous faire payer le ticket : la fraude est plus délicate.
  • En Bulgarie, tout peut s’acheter. On peut acheter son diplôme, son permis de conduire, mais aussi les policiers qui vous arrêtent par exemple pour excès de vitesse ; quelques fois 10 leva (5 euros) peuvent suffire.
  • En Bulgarie, il est quasiment impossible de trouver du bœuf : on n’en mange pas. Les bulgares mangent principalement du poulet et du porc. Il y a en revanche des vaches laitières, uniquement utilisées pour leur lait.
  • Un truc assez « crade » : quand les bulgares fument ou mangent, au lieu de jeter leur chewing-gum, ils le posent sur le coin de l’assiette ou encore sur la paquet de clope pour le reprendre après !
  • En Bulgarie, il n’y a pas de bureaux de tabac, mais des petits magasins au ras du sol ! C’est très curieux, la tête du commerçant dépasse d’une fenêtre donnant sur le bas du trottoir, et pour acheter des cigarettes il faut se mettre accroupi pour parler au marchand ! Voire cette image ou encore celle-là pour mieux comprendre.
  • En Bulgarie, on mange la plupart du temps sa pizza avec au minimum une bonne couche de mayonnaise empilée à une autre de ketchup. Ainsi, on ne voit plus de pizza en elle-même mais un pâté de ketchup-mayo agrémenté certaines fois d’une troisième couche de sauce piquante ou curry.
  • Il y a beaucoup de petits stands ambulants dans Sofia vendant des parts de pizza : c’est très peu cher et pratique lorsque l’on est pressé, mais ça risque de nuire rapidement à la qualité nutritionnelle de ce peuple qui semble à la base s’alimenter plus sainement que nous.
  • Au restaurant, lorsqu’il est complet, il arrive que des gens que vous ne connaissez pas se joignent à votre table pour manger.
  • Toujours au restaurant, la table n’est pas mise quand vous arrivez mais juste avant que le plat arrive.
  • Lorsque vous commandez une entrée, un plat et un dessert au restaurant, il est tout à fait probable que vous ayez le dessert en même temps que le plat, voir même avant l’entrée !!! Il vaut mieux commander au fur et à mesure…
  • Dans les restaurants les tranches de pain sont payantes, il faut les payer à l’unité. Il vaut en général mieux éviter de redemander 20 fois 2 tranches de pain, en commander suffisamment en début de repas, tout en ne gâchant pas. L’eau est également payante (on ne sert pas d’eau du robinet).
  • Les toilettes sont la plupart du temps payantes dans les restaurants et lieux publics.
  • Il y a une quantité incroyable de chiens et de chats errants dans les rues ; la SPA n’existe pas en Bulgarie. Les chiens se déplacent souvent en meutes et sont alors assez dangereux et peuvent porter toutes sortes de maladies (rage par exemple).
  • Les films doublés en bulgare n’existent pas : tous les films sont en VO. Ce qui explique pourquoi souvent les films sortent en Bulgarie un mois avant la France.
  • Enfin, les filles bulgares prennent vraiment soin de leur apparence et la plupart l’été sont habillées en mini-jupe (voir micro-jupe) et haut très moulant. Le plus incroyable c’est à la plage, string et topless de rigueur. Voir ce billet sur la seconde vision, ou comment deux français analysent l’incroyable beauté de façade de ces poupées de l’est.

Les bulgares

Ce que je vais présenter ici est tiré du dialogue avec pas mal de bulgares, de comment ils voient leurs pays et de comment ils se voient, le tout en essayant absolument de fuir les clichés. Cela constitue une synthèse peut-être erronée sur quelques points, car il y a là forcément une part de subjectivité.

Tout d’abord, les bulgares ont vécu pendant plus de 50 ans sous un régime communiste, et pendant plus de 500 ans sous domination turque. Un vécu ainsi assez éloigné du notre, ce qui explique bon nombre de différences.

Les bulgares et la chute du communisme

Le communisme et sa chute ont beaucoup affecté les mentalités. On voit actuellement deux grands courants de pensée : ceux qui ont toujours l’esprit communiste et qui sont nostalgiques. Ceux-là ne veulent pas forcément beaucoup travailler mais ne veulent que le nécessaire pour vivre, sont attentistes et ne veulent pas forcément de progrès, ça leur va comme ça. Dans la même optique, on voit bon nombre de commerçants qui se fichent de savoir si le client va acheter ou pas, tant pis : les gens n’ont pas comme chez nous la devise « le client est roi », à l’époque du communisme que l’on vende ou pas on avait la même paye.

A l’inverse, il y a les gens qui se sentaient opprimés dans ce système, et qui maintenant se lâchent. On peut noter les filles qui s’habillent de façon très sexy ce qui n’était pas possible avant, ou encore s’acheter une belle voiture : l’apparence est devenue très importante dans ce pays. On voit aussi énormément de publicités, partout sur tous les bâtiments, encore pire qu’en France (eh si, on peut faire pire que TF1 ! Ça en bouche un coin…). Dans cette avènement de liberté et du libéralisme certains croient que le capitalisme va arranger tous leurs problème, et que la vie de l’ouest est une vie rêvée. Pour l’instant, le constat est mitigé : le capitalisme a fait des dégâts parce que le pays n’était pas forcément prêt à affronter le marché, et le taux de chômage a augmenté considérablement, avant de tout de même baisser ces dernières années. A l’époque du communisme tout le monde vivait petitement mais avait au moins de quoi manger, c’est loin d’être le cas maintenant. Les grands gagnants de cette « libéralisation » sont les mafieux, qui ont profité de l’ouverture du marché pour faire prospérer leurs affaires et il est maintenant difficile de les en empêcher parce que l’activité illégale constitue une part non négligeable du PIB bulgare. Au lieu que ce soit l’État communiste qui escroque le peuple, ce sont désormais les mafieux qui se croient tout permis, voire sortis tout droit d’un western. Dans tout ça de toute façon c’est toujours la même histoire : c’est le peuple qui trinque.

Autre conséquence de la mentalité communiste : tous les bulgares avec qui j’en ai discuté trouvent que leur peuple est trop attentiste et ne bouge pas. Ils pensent que la solution viendra des autres, d’autre part, mais pas d’eux-même. Ceci est apparemment dû au fait que du temps des communistes, il y avait toujours quelqu’un pour vous dire : « il faut faire ceci », « il ne faut pas dire cela », « il faut se marier avec telle personne », « il faut appeler ses enfants comme ça… ». Bref, il y avait toujours quelqu’un pour réfléchir à votre place.

Un constat que j’ai pu faire : j’ai trouvé le peuple bulgare en général assez triste, pas très festif et surtout résigné. Un contact récent m’a indiqué que dans les campagnes on savait apparemment plus faire la fête, mais de ce que j’ai pu constater, on sent un sentiment de dépit et d’impuissance, ce qui rejoint ce que je disais ci-dessus concernant l’attentisme. Dans un classement récent publié sur les pays où les gens sont le plus heureux dans le monde, les pays de l’est apparaissent très loin dans le classement. Cela ne veut cependant pas dire qu’en Bulgarie on ne sait pas s’occuper des étrangers comme il se doit, apparemment en campagne l’accueil est royal.

De cela on sent que bon nombre de bulgares ne semblent pas être très fiers de leur pays, et qu’un bon nombre aurait réellement envie de le quitter. Il est vrai que lorsque l’on est en vacances là-bas on ne vit pas la même réalité que les gens sur place, et que de ce fait on ne peut pas avoir la même vision des choses.

Les tziganes

Il y a quelque chose d’assez choquant pour un occidental et en particulier pour un français à qui on apprend dès le plus jeune âge que le racisme c’est quelque chose de très mal. En Bulgarie, il y a une véritable haine de bon nombre de bulgares envers la communauté tzigane, ceux-ci leur rendant bien. La grande différence avec les français « pur souche » et les musulmans, c’est que là-bas quasiment tous en ont après les tziganes, et surtout le disent ouvertement et de façon très crue. J’ai ainsi pu entendre ce genre de discours, assez incroyable que cela puisse être ; âmes sensibles s’abstenir : « ce sont des animaux, ils sont bons à rien et ne foutent rien de leur vie. L’Europe nous force à leur donner de l’eau et le minimum vital, alors que rien n’est fait pour les pauvres bulgares. Qu’ils dégagent ou qu’ils crèvent, ça en fera plus pour le peuple bulgare ». C’est cru mais c’est ce que j’ai entendu de mes propres oreilles… Alors, connaissant assez mal le problème je ne jugerai pas parce que peut-être que la communauté tzigane ne fait pas d’efforts et rejette aussi violemment le reste de la population, mais il est difficile de comprendre pour un occidental (ne votant pas Le Pen) comment il est possible d’en arriver à une telle haine.

Il faut également souligner autre chose : apparemment aucun tzigane n’occupe de poste important en Bulgarie, dans les entreprises ou dans l’État. Ce sont principalement eux qui se déplacent en charrettes et ils occupent toutes les couches basses de la société. A Sofia, ce sont par exemple exclusivement des tziganes qui passent le balais et nettoient les rues. Ce sont également eux qui ramassent les poubelles. Enfin, les prostituées sont très souvent des tziganes et dans l’affaire du trafic d’enfants dont je parlais dernièrement on joue sur le fait que cette communauté est très pauvre pour l’exploiter. La haine des tziganes est également palpable lorsque l’on passe en train dans leurs quartiers, ce sont des doigts d’honneur que ceux-ci font aux voyageurs. Alors qui a tort, qui a raison… Certainement aucun des deux, mais cette situation est assez stupéfiante lorsque l’on est étranger. Apparemment c’est exactement la même chose en Roumanie.

Les bulgares et l’environnement

Ensuite, une chose qui m’a assez attristé : les bulgares semblent vraiment très loin et très peu soucieux des problèmes d’environnement. Quotidiennement on peut se retrouver dans un véritable nuage de fumée noire au passage d’un camion, ou devant un tas d’ordure en forêt posés ici on ne sait trop pourquoi. Il y a pas mal de poubelles dans Sofia, mais rien à faire : les gens jettent par terre. A Varna ou autres sur le littoral, on peut voir des plages souillées par les immondices, des canettes en passant par les pneus de tracteur on encore les bidons d’essence. Les usines dégagent des fumées noires abominables et les 4×4 chez les riches sont de rigueur. Tout cela est bien dommage parce que à cause de ça certains sites naturels sont défigurés à cause d’une telle négligence. Nous avons même une expression pour définir cela. Lorsque quelque chose est en piteux état, pollue l’environnement ou simplement visuellement et que de surcroit nous sommes dans un beau cadre naturel, on appelle cela l’Effet Bulgarie. Le meilleur exemple c’est cette photo.

Les bulgares et leur culte du paraître

Il est également à noter que l’apparence est primordiale chez les bulgares. Un billet « culte » pour vous en convaincre : « La Seconde Vision ».

Les bulgares et les langues étrangères

De plus, comme je l’ai évoqué a de nombreuses reprises, les bulgares parlent peu de langues étrangères et ce n’est pas toujours facile de se débrouiller surtout quand on tombe sur une personne de mauvaise volonté. Ceci peut-être une bonne chose finalement puisque on se force à apprendre la langue et c’est pas si mal : ça fait vraiment plaisir quand on prend un taxi, qu’on lui parle bulgare de A à Z et qu’au final tu descends alors que lui pense toujours que tu es bulgare ! Et puis au final, on arrive à avoir à peu près ce qu’on veut, comme disait Frank le coloc allemand, avec un sourire en général ça passe !

L’accueil bulgare

Pour finir sur les bulgares, il parait que ceux-ci, surtout en campagne, sont vraiment très accueillants. Je n’ai hélas pas forcément pu le tester, mais les bretons de Plovdiv nous ont expliqué des histoires incroyables. Notamment que des gens chez qui ils avaient logé 2 jours pleuraient lorsqu’ils sont partis.

J’ai tout de même pu goûter à l’accueil bulgare, avec Velina, qui s’est littéralement occupée de tout pour nous là-bas et je tiens à la remercier réellement. Jusqu’au dernier jour où on a eu droit à un repas incroyable, le genre de repas que l’on a lorsque l’on va chez sa grand-mère et qu’elle vous dit : « tiens, mange mon petit ! T’es sûr que tu n’en reveux pas ? Ce sont des légumes du jardin pourtant ! »… La même chose. Adorable.

Voilà pour ce que j’ai pu constater, entendre et ressentir en Bulgarie à propos des bulgares.

Une expérience… Inoubliable

En partant en Bulgarie c’est simple : attendez-vous à avoir des dizaines d’anecdotes à raconter à vos amis en rentrant. De surprises en surprises, de découvertes en découvertes, des situations absolument impensables… L’exemple le plus probant reste peut-être le cas de Milox, qui a dormi chez un berger en pleine montagne, alors qu’ils étaient perdus et déshydratés. Le berger vivait avec sa femme et son fils dans une cabane de 2 m de large, accolée à celle du bétail. La femme du berger avait trop mal au dos pour dormir sur les planches de bois de la cabane, alors elle dormait dans les buissons, dehors ! Le bonhomme faisait son yaourt bulgare et son miel, et voilà…

Ce genre de choses, vous ne le trouverez pas en Espagne, en Angleterre ou au Canada.

En parcourant mes différents billets, vous pourrez avoir un aperçu de mes aventures personnelles, qui ont été très enrichissantes et certaines fois presque aussi intenses que le coup du berger dans la montagne.

Parmi ces expériences notons par exemple l’orage incroyable qui s’est abattu sur nous en plein milieu de la Bulgarie en revenant de Bucarest : une heure coincés au milieu de nul part, on faisait tout sauf les malins. On peut aussi parler de la semaine de vacances entre Istanbul et la mer Noire, avec l’épisode stambouliotes où nous étions lâchés dans la jungle urbaine à 21h sans savoir où nous étions, où nous dormirions, comment retirer de l’argent, bref dans une extrême improvisation. Il y a aussi le mémorable 14 juillet à l’ambassade de France. Ou encore le week-end en Grèce et les 3h15 d’attente à la frontière dans le train couchette, où notamment une mère et sa petite fille se sont faite refoulées en pleine nuit par les douaniers, ces pauvres gens n’ayant d’autre choix que de faire demi-tour à pied. Il y a aussi la visite du monastère de Rila, et le coup du lada-taxi qui nous a pris à 5 pour monter difficilement la montagne. L’escapade dans les Rhodopes, où nous avions été obligés de faire demi-tour faute d’hôtels et d’un accueil mortel, puis un retour sur Plovdiv dans une voiture où nous croyons que nous étions sur un rallye tellement en pleine montagne les gens roulaient n’importe comment. Puis la rencontre sur Plovdiv de deux bretons très sympathiques, nous invitant à boire du vin et de la niaule que des paysans leur avaient offert dans les montagnes. Il y a aussi l’arrivée de mon dernier coloc Frank, qui débarque dans l’appart sans que ni lui ni moi ne soyons au courant. Frank est allemand et je venais de manger des saucisses, des patates et de la bière…

Sans compter toutes les rencontres sur Sofia, les délires et les fêtes inimaginables à studenski grad, les week-end de furie avec les collègues de polytech à Bucarest, Varna ou Sofia. Bref arrêtons là, la liste est beaucoup trop longue…

Mes voyages

Grâce à un patron conciliant et 12 week-ends sur place, j’ai pu faire un bon tour en Bulgarie et dans les pays environnant. En voyant la liste des voyages que je recommande, on peut voire presque une vingtaine de lieux, entre les montagnes du Rila ou des Rhodopes, la campagne avec Koprivshtitsa ou Veliko Ternovo, la Mer Noire avec Burgas, Nessebar et Varna, le nord avec Rousse et le Danube, la capitale Sofia, mais aussi la Roumanie et Bucarest, la Grèce, Thessalonique et la mer Égée, ou la Turquie, Istanbul et le détroit du Bosphore à cheval sur l’Europe et l’Asie. Les voyages forment la jeunesse, eh bien en trois mois… Nous avons été bien formés, soyez-en sûrs !

Le travail en Bulgarie

Oui, il serait peut-être intéressant de noter ceci : à la base, je partais en Bulgarie pour faire un stage, et donc pour travailler. Et bien au milieu de tout ces voyages, j’ai grandement eu le temps d’apprendre des choses ! Même si dans mon entreprise (apparemment c’est comme ça partout) on n’hésite pas à donner des jours de congé et être souple avec les stagiaires, cela n’empêche que le travail doit être fait. J’étais intégré au sein de l’entreprise Eastisoft, société informatique développant des logiciels. Mon job était de créer des programmes de test permettant de tester de façon automatique les logiciels développés par l’entreprise. Chez eux on travaille uniquement à partir des technologies Windows, ce qui est à l’opposé de ce que l’on apprend à l’école, cela permet de diversifier la formation et d’apprendre d’autres choses, d’autres méthodes de travail. Comme quoi ça peut-être plus ou moins les vacances tout en travaillant.

Les billets

Pour terminer, voici répertoriés tous les billets que j’ai pu éditer sur la Bulgarie, retraçant notamment mon parcours de semaine en semaine, mais aussi mes voyages et mes remarques sur tout un tas de choses.

Les voyages

Le monastère de Rila
Week-end en Grèce
Veliko Turnovo
Nessebar
Istanbul
Bucarest
Bachkovo, Pomporovo et les Rhodopes
Plovdiv
Koprivshtitsa
Varna
Sofia

Billets par thèmes

Les élections legislatives bulgare
Quand les ladas rencontrent le tuning, mais aussi Quand les ladas rencontrent vraiment le tuning
La grève n’est pas qu’une spécialité française
Les transports en commun à Sofia
Studenski Grad, la ville des étudiants
Les bulgares et leurs défunts
Tonus Ferrero Rocher à l’ambassade de France
Petit cours de langue bulgare
La seconde vision
Trafic d’enfants bulgares

Conclusion du séjour

En conclusion, la Bulgarie c’est :

  • un gros contraste entre riches et pauvres, avec une mafia bien implantée
  • une forte ségrégation raciale envers les tziganes
  • des commerçants pas toujours très accueillants, et une population parlant assez peu de langues étrangères
  • des villes ayant bon nombre de bâtiments délabrés
  • un peuple très peu soucieux des questions d’environnement

mais c’est aussi :

  • une vie pas chère, permettant de vivre facilement et de profiter de la vie et du pays
  • le litre de bière à 1 euro, puis le taxi derrière pour vous ramener
  • tout le confort et les loisirs nécessaires à disposition
  • un pays tout bonnement magnifique, entre mer et montagne, possédant un patrimoine culturel et naturel inestimable
  • une histoire ancienne au carrefour des civilisations
  • des bus nationaux fréquents permettant de voyager facilement, simplement et pour pas cher
  • de (très) belles filles, en tout cas prenant vraiment soin d’elles
  • de la (très) bonne nourriture (il n’y a pas qu’en France que l’on mange bien)
  • des gens ouverts et généralement vraiment accueillants en campagne
  • un pays sûr, où on ne risque pas de maladies exotiques et où on se sent même plus en sécurité qu’en France
  • un climat très agréable l’été, puisque la Bulgarie est au nord de la Grèce et Sofia est plus au sud que Nice
  • la promesse de vivre des expériences uniques.

Mais pour moi, c’est surtout la rencontre de potes et de gens formidables, des voyages uniques au cœur des Balkans et des souvenirs plein la tête. Une expérience et un pays très intéressants, à renouveler sans réfléchir !

L’épisode bulgare est désormais clos, je n’écrirai vraisemblablement plus sur le sujet, mais pour témoigner de mon expérience je resterai toujours ouvert à de quelconques questions.

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À propos de l’auteur

Webmaster du site Tour du Blog, je partage avec vous ma passion des voyages et de la photographie.
Si cet article vous a plu, retrouvez tous mes posts par ici : A propos de Pierre

51 commentaires

  1. Quel billet !!!
    Je crois que tout y est… 3 mois véritablement inoubliables en Bulgarie, tu as réussi à faire ce que Milox ou moi avions sans doute une grande flemme de faire !
    Encore bravo, rien ne manque et tout est vrai !
    Dure, dure la rentrée après tout ça…

  2. Ouais, une bonne demi-heure de lecture au bas mot, mais pour tous les souvenirs que ça fait remonter, ça le vaut bien !!!
    Pour rester dans le domaine des stages, si vous cherchez quelque chose de sympa pour le mois de Mars, demandez-moi, j’ai une piste sympa en pré-embauche…
    @+ 😉

  3. Bravo pour avoir pris le temps de conter vos rencontres et découvertes et toujours avec humour.
    Ce billet de « clôture » est un feu d’artifice !

    Une amitié très solide avec des personnes rencontrées à Sofia il y a une dizaine d’années me rend toujours sensible aux témoignages sur ce pays.

    Bon vent pour vos projets à venir.

  4. Dobar den Tchek,
    Merci beaucoup pour ce remarquable billet,
    C’est un réel plaisir de suivre ton blog…
    Bonne continuation ainsi qu’à tes potes…

  5. Comme je te l’avait dit sur msn, tu as fait un boulot remarquable. Chapeau!! Il n’y a rien à rajouter.
    A Vratsa, il n’y a pas que les grottes qui valent le détour. Il faut que vous empruntiez la route qui longe les grottes de l’Iskar…. le paysage y est magnifique!! Mais allez-y en voiture sinon, en bus, vous rateriez le spectacle. En effet, il est possible de s’arrêter pour longer une rivière ou poser pour une photo à côté d’une cascade… un endroit rêvé pour les romantiques!!!
    A proximité des grottes, se trouve un restaurant très accueillant et pas cher du tout. S’il fait beau, vous aurez peut être l’occasion de faire une partie de foot avec des touristes ou de monter à cheval et faire un petit tour.
    C’était 4 mois géniaux, même si le regard des Bulgares étaient quelques fois très insistants. Il faut dire qu’ils ont pas l’habitude de voir des personnes noires dans leur pays. Bref!! Que de bons moments et que d’amitiés qui vont durer, j’espère…
    Encore merci pour cet hommage Kamen. Ce pays en avait bien besoin.
    Bisous à toi et Adèle.

  6. Merci à vous tous, Odile et Serge qui lisaient mes articles depuis un bout de temps maintenant, vos compliments me touchent.

    Et Assia, et bien… Merci pour ton intervention, qui permet d’informer encore un peu plus les gens sur cette chère Bulgarie. Bon vent à toi, et merci à toi pour ces bons moments.

  7. Salut Laure. Eh bien, c’est écrit en bien gros… Pas de panique, je n’ai pas de problème de vue et je lis même les posts enminuscules ! 😉

    Donc je ne peux pas répondre de manière formelle la dessus, puisque :

    1)Ben ça dépend de l’année
    2)mon stage a débuté fin juin
    3)j’étais à Sofia et je ne suis allé à la mer qu’en août

    Simplement, mes collègues de Varna sont arrivés le 20 juin là-bas, et la mer était déjà bonne en température ; pas la grosse chaleur mais ils se sont baignés sans trop de difficulté. Donc fin mai… Ben ça doit être un peu plus frais encore mais je pense que ça doit être possible sans risquer la pneumonie.

    A plus tard, bonne vacances prochaines en Bulgarie.

  8. Mariela Stoyanova le

    salut, je trouve ton site bien réalisé, seulement un peu trop positif.

    si je peux me permettre je vais dire quelques opinions :

    -tu écris que les gens simples ne risquent rien avec la mafia, oui en principe on a peu de chance de se faire assasiné, je suis d’accord 🙂 mais la mafia, c’est celles qui volent les voitures, qui cambriolent les maisons, et en bg cela est quelques choses de très courant. Bien plus que chez vous.

    -le manque d’education, je sais pas si tu comprenais dans les magasins, mais ici les mots de politesses sont très rare et quand tu vas dans un magasin, on se fait très souvent rembaler..
    Je trouve que les gens en principe manquent de politesses.

    -ultranationalisme : tu dis sarko, sarko 🙂 mais sarko en Bulgarie c’est la gauche et pas seulement en Bulgarie, à Sofia le nouveau maire est un mafieu, un moutra (tu dois connaitre ce mot). Il ne se passe pas une soirée sans que l’on peut entendre a la Tv des champs patriotiques, nationalistes, ou des articles dans les journaux ventant l’intelligence bulgare comparé aux étrangers.. Tu imagines dans lemonde un article disant : les français sont les plus intelligent au monde, les plus beaux, les plus tolerants, et les etrangers tout le contraire ??
    Ataka a fait de plus un beau score lors des elections, et ataka c’est lepen puissance 10 !

  9. Mariela Stoyanova le

    Encore une petite chose, tu dis que les bulgares ne sont pas fiers d’eux, je vais te répondre non.
    En principe les gens sont très critiques sur le pays (mais les français qui ont quand meme un meilleur niveau de vie critiquent aussi la france) mais sont très nationaliste, quant a l’acceuil des etrangers, les gens des campagnes sont plus acceuillants, les gens de sofia en principe ne font même pas rentrer leurs amis chez eux. Les soffiotes sont cons comme les parisiens mais avec la betise bulgare en plus.

  10. BRAVO POUR CET ARTICLE.
    J’Y AI VECU 3 ANS DE 84 A 87.
    J’AI ENVIE D’Y RETOURNER POUR FAIRE DE BONNES BALLADES EN MONTAGNE ET GOUTER LE VIN ROSE.

  11. Bravo pour le courage et l’envie de partager ton amour e ce pays fantastique. J’organise souvent des séjours d’étudants en Bulgarie et je vais mettre to blog dans les sites de préparation.

    Chrisverm

  12. Salut à tous,

    Je vais d’abord répondre à mariela qui a écrit des choses très intéressantes, désolé de répondre aussi tard.

    Je sais très bien qu’il y a énormément de problèmes en Bulgarie, bien plus qu’en France qui n’est pourtant pas en restes. Simplement, tout ce dont tu parles, effectivement ça ne ressort pas quand on ne parle pas la langue et que l’on est pas réellement immicé dans la vie du peuple ; j’ai vécu comme un roi là-bas, pas comme un tzigane. Pour des « touristes » comme nous l’avons été pendant 3 mois, c’est sûr que tout ça n’est pas directement perçu.

    En revanche, pour le racisme et l’ultranationalisme… Ca je suis d’accord. je suis aussi d’accord avec la manque de politesse, je l’ai évoqué. Alors étant étranger et en plus l’impolitesse dans les magasins… J’ai vécu des choses pas forcément drôles à des guichets (voir notamment mon billet sur « Varna »), ça je l’ai évoqué à pas mal de reprises. Les gens ne faisaient souvent aucun effort, c’était à moi de parler bulgare, et comme je parlais mal il m’est arrivé que l’on me dédaigne de façon à peine voilée.
    Et encore, je n’étais pas noir, comme notre copine Assia qui a vécu quelques situations infernales ; on la traitait des fois comme un singe…

    Au final, j’ai peut-être voulu plus insister sur tous les côtés positifs d’un tel séjour, qui ont été, selon moi, 90%. Parce que tous les bulgares ne sont pas racistes, et même si pas mal le sont au final quand ils voient des étrangers ils les ignorent ; donc à partir de là moi les racistes ne m’intéressent pas non plus, on se parle pas et voilà.
    Mon but était donc d’insister sur les points positifs (encore une fois pour mon séjour c’est 90% à 95% de positif), pour dire aux gens qu’il faut aller visiter ce pays, parce que c’est une superbe expérience, et des cons c’est vrai il y en a pas mal en Bulgarie… Mais ça c’est comme partout ; tant qu’ils ne sont pas méchants directement, pas de soucis, et c’est le cas en Bulgarie.

    Pour Michel et chrisverm, et bien une fois de plus merci beaucoup pour vos compliments. Les ballades en montagne je pense que c’est toujours un aussi grand bonheur là-bas, pas d’inquiétudes rien n’a changé là-dessus depuis 87 ! 😉
    Chrisverm je serai effectivement ravi que mon site soit donné à ses étudiants, si ça peut les aider à préparer leur voyage et à avoir envie d’y aller… C’est tant mieux. S’ils ont besoin d’un quelconque conseil… je suis ouvert à toute question et demande de renseignement ; qu’ils n’hésitent pas !! 😉 (par mail ou en laissant des commentaires sur les billets)

  13. salut Tchek et aussi à tous ceux qui sont intervenus !

    J’ai beaucoup aimé tout ce qui est dit sur ce site, bien des choses sont très drôles (la seconde vision notamment…mais je suis définitivement dans la 2e phase car j’ai vu les filles bulgares avant la période frime actuelle). Je suis allé en Bulgarie la première fois en 1983, donc c’est pas récent, et la dernière fois en 2002, le contraste était important entre les deux époques. Et tout ne m’a pas plu dans l’époque récente, notamment le culte du paraître et la frime qui frise l’écoeurement pour moi et qui n’existaient pas du tout avant (mais c’est le cas de tous les pays de l’Est, qui cherchent à se dégager d’une image de retard et de pauvreté due au système communiste et mettent les bouchées doubles pour nous dépasser).
    La rudesse et le racisme étaient aussi forts il y a 20 ans, mais la gentillesse et l’accueil aussi, alors… les bulgares sont plus extrêmes que nous, c’est tout !

    Bien, en fait je cherche à savoir comment préparer avec quelques amis une randonnée en montagne l’été prochain, une traversée des massifs du Rila et du Pirin sur environ 2 semaines, en gros au départ de Sofia, en commençant à Borovets et en finissant à Melnik.
    Faut-il réserver les refuges, les sentiers sont-ils bien balisés, y a-t-il du ravitaillement dans les refuges, etc… des détails pratiques qui sont difficiles à trouver, il n’y a pas d’office du tourisme en France et je ne sais pas où trouver des renseignements.
    Est-ce que quelqu’un peut répondre à ces questions ou bien connait des adresses pour obtenir ces renseignements : agence locale, association de randonneurs, montagnard, etc… quel organisme gère les refuges ?
    merci d’avance pour les réponses
    et encore bravo pour ton blog, Tchek
    Guy

  14. Salut Guy et merci pour tout ! 😉

    Pour les randonnées je n’ai hélas pas pu en faire réellement (c’est un de mes regrets, sûrement le seul même, mais en même temps… On peut pas tout faire 🙂 ). Deux de mes cinq collègues nantais avec qui j’habitais sont allés faire des randonnées justement à Borovetz et au mont Mussala.
    Pour les refuges je croit qu’ils n’y a pas besoin de reserver, il suffit de s’arrêter quand l’envie et la fatigue y sont. Ils sont à l’image de la Bulgarie, à savoir rustiques et rudimentaires. Il y a souvent (de ce que ces potes m’ont dit) des grandes pièces communes où dorment 20 à 30 personnes quand le refuge est plein, donc forcément des gros ronfleurs et des gens levés à 6h30 du matin…

    Pour ceux qui gèrent les refuges honnêtement je n’en sais rien. Le mieux c’est que je donne l’adresse de ces potes en privé par mail.
    Il y a aussi Emilien (milox) qui a fait une excursion assez phénoménale dans le pirin.

    Ca c’est le premier de ses 5 billets, il avait beaucoup à raconter. 🙂 Son mail est indiqué sur le site je crois, sinon pareil je peux le fournir en privé par mail, il suffit de m’écrire.

    Sinon il y a la possibilité de poser la question sur le « célèbre » forum bulgaria-france.net, le lien :

    http://www.bulgaria-france.net/salon

    Il suffit de s’inscrire, l’administratrice Françoise (très gentille) à l’habitude de poser quelques questions à l’inscription mais il ne faut pas avoir peur, c’est une simple mesure de précaution qu’elle prend. 😉 Il y a vraiment beaucoup de bulgares francophones et de français habitant en bulgarie ou habitués, donc ils seront plus aptes à répondre que moi. Les montagnes bulgares, ça les connait. 😉

    Voilà donc en éspérant que tout ça vous permettent de faire de belles randonnées, sinon me recontacter et je pourrais essayer de contacter d’autres connaissances !!

    Bon courage

  15. salut Tchek,
    merci de ces renseignements, je vais voir ce que je vais pouvoir en faire, je te recontacterai sinon.
    Ton histoire m’a remémoré un peu cette été 1983 où j’ai fait un stage de chimie pendant 2 mois à l’université de Sofia, j’étais à Studentski Grad bien sûr, block 51, le plus éloigné de tous…délabré et envahi de cafards… mais à l’époque c’était pas aussi drôle, pas trop de fêtes improvisées, la « militsia » rôdait et montait dans les étages dès qu’il y avait trop de bruit, mais en baissant le son et en arrosant avec un verre les flics, ça allait… autre époque, du temps du rideau de fer…
    En fait sur 2 mois, il y a eu 1 mois à Burgas, vacances au bord de la Mer Noire, c’était un vrai stage bidon en fait, soyons honnêtes.
    Par contre j’avais fait avec quelques étudiants bulgares une randonnée de 3 jours dans le Rila et j’en garde un super souvenir (ah, quand tu nous tiens souvenir de jeunesse..), j’aimerais donc y retourner ! voilà l’explication.

    encore merci et sans doute à bientôt sur ton blog ou ton email

    Guy

  16. salut Guy,

    Effectivement ça serait vraiment interessant de revenir voir comment le pays à évolué, parce que ça n’a rien à voir maintenant, c’est même plutôt un peu trop la liberté… LOL Les gens se lâchent après tant de frustration. Et oui effectivement un stage de 2 mois avec un mois de vacances… C’est sympa !! 😎
    Le Rila par contre n’a pas changé, et c’est ça qui est bien, ils ont réussi à préserver tant bien que mal les joyaux de leur patrimoine. Donc oui en cas de soucis je peux essayer de faire ce que je peux pour avoir plus de renseignements sur les randonnées, pas de problème. 😉

    A plus tard,

    Pierre

  17. Bonjour Tchek,

    Comme les autres je vous félicite pour le joli blog que vous tenez sur la Bulgarie et donnerai quelques adresses pour les fondus de la montagne,de la randonnée,etc dans un prochain message. Je suis à la recherche de site sur la broderie traditionnelle et les chemises bulgares.Il me faut absolument trouver des motifs car je me marie cet été avec edna malka tzvété des balkans et ma belle famille tient à m’offrir une de ces très belle chemise.Si quelqu’un peut me renseigner,même des sites en bulgare,ça me facilitera bien des choses.
    Je suis installé dans le sud de la France,j’ai eu l’occasion de visiter la bulgarie 2 fois(2004 et 2005),la roumanie 1 fois(2001) et je pense partir m’installer là-bas quand ma future épouse aura terminé ces études ici.
    Merci pour les infos
    Do slet malko
    Pierre-Alexandre alias Pecho pour la Vidin connexion

  18. Bonjour Tchek,

    Bien comme tous les autres l’ont déjà fait avant moi félicitations pour ton blog très interessant. Mais j’aimerai si c’est possible et si tu as le temps de me parler un peu de la mafia et est ce qu’elle est étendue sur tour le pays ou juste à Sofia? et aussi une chose très importante est ce qu’on peut retirer de l’argent au distributeur et à ton avis toi qui as passé 3 mois la bas est il plus avantageux de retirer de l’argent au distirbuteur ou alors de prendre de l’argent sur soi avant de partir de France et le changer une fois arrivé ? Car je vais aller en Bulgarie au mois d’avril donc j’aimerai pas mal de renseignement avant mon départ bien sur ou meme si il y a d’autres personnes qui connaissent la Bulgarie qui peuvent me donner ces renseignements elles sont les bienvenues.
    Je te remercie d’avance et encore une fois bravo
    Geo 🙂
    PS: si tu veux tu peux me repondre par mail je laisse mon adresse

  19. Salut à pecho et Geo et merci une fois de plus.

    Pecho helas je ne peux rien dire vis à vis de ces broderies, j’espère que quelqu’un tombera sur ce message et aura une solution. Sinon essayer de poser la question sur le forum de bulgaria-france, je redonne l’adresse : http://www.bulgaria-france.net/salon

    Pour les conseils de randonnée effectivement ça serait sympa pour ceux qui veulent partir, je pense notamment à Guy qui cherchait des tuyaux… Et pour finir je te souhaite un excellent mariage, du bonheur et tout ce qui va avec ! 😉

    Pour Geo eh bien j’ai répondu par mail mais je peux en dire 2 mots pour tout le monde. La mafia est implantée partout dans le pays et contrôle une bonne partie de l’économie bulgare. Là où elle est le plus visible est peut-être au bord de la mer noire, à Sunny Beach ou Golden Sands ; les coins luxueux bulgares. Là, ces braves gens déballent leurs richesses (acquises à la sueur de leur front), leurs toutes dernières caisses (plus c’est gros mieux c’est), leurs femmes (taille manequin, forcément), leur fric… Bref une belle ambiance. ;o)
    Je répète une fois de plus qu’il n’y a pas grand chose à craindre de ces personnes, elles restent entre elles à magouiller voire à s’entretuer, mais les civils et les touristes ne sont jamais pris pour cible. Et puis il n’y a pas que de la mafia partout, on les voit de temps en temps passer au loin dans leurs grosses caisses vitres tintées… C’est tout. ;o)

    Pour l’argent il vaut mieux retirer là-bas dans les distributeurs. Je conseille de retirer par grosses sommes (moi je retirais par exemple 150€ pour une dizaine de jours la plupart du temps). En effet, les taxes sont fixes (compter 7 à 8 € de taxes par retrait). Donc ca serait bête de retirer 10€… Et de se faire débiter 18€ ;o)
    Je pense qu’emmener une très grosse somme d’argent de France n’est pas une bonne idée. Ca ne serait pas plus rentable, mais c’est à coup sûr moins sécurisant (c’est moyen de passer la douane avec 800€ en liquide sur soi).
    Voilà, à tous n’hésitez pas à poser d’autres questions, c’est fait pour ça ! 🙂 A plus tard.

  20. BRAVO !
    en 2ans en france j’en est pas peu expliqué mieux la situation en bg ,et quant quelqun me demande « comment c’est la bulgarie » je lui donne ce cite car tu le present dun maniére « francais » :)!je ss habitué aux plus part des « bizzareté » ds mon pays et je fait mm plu atention!
    jeste une remarque : ca ma déja arrivé de rependre au genre de questions « est-ce qu’il y a de électricité en bulgarie? »!
    (mariela stoyanova): je suis née a sofiq mon pére est né a sofiq ca mére est né a sofiq et les parent a ma grand mére sont né a sofiq,je suis éduqué d’une maniére a respecté les autre et quant par exemple me pousse pour monté devant moi ds le tramwai je les lesse!mais jai lhabitude alors que mon pére ma raconté que quant les « non sofiennes » ont débarqué a sofiq la diference de cultur, et déducation,était tré choquant pour lui!pour léducation les gens habitant au centre de sofia et ceux a lulin au mladost n’est pas du tt la mm!
    encor bravo pour ce comentaire! 🙂

  21. Salut à toi, mademoiselle (ou madame 😉 ) bg girl !!
    Merci pour tes commentaires, je vais répondre à celui-là mais j’ai bien lu les autres, très sympas.

    Pour les « bizarreries », c’est sûr, on ne s’en rend pas compte lorsque l’on est du pays. Et puis, comme tu l’indiques, les « bizarreries » dont je parle sont relatives à un français, ce que je trouve bizarre ne le serait pas forcément pour un roumain, un russe, ou autre pays. Plus on trouve de choses « bizarres » dans un pays, plus il est culturellement éloigné de nous, et plus c’est intéressant et enrichissant.

    Pour l’électricité j’ai également eu ce genre de remarques, aussi des choses du genre : « mais pourquoi là-bas ??? Moi j’y serai pas allé, j’aurais pas été rassuré… » C’est entre autres pour ça que j’ai créé ce blog, pour que les gens sachent que votre pays est très intéressant, et il ne faut pas avoir peur d’y aller, bien au contraire ce sera pour vous une aventure extraordinaire.

    Enfin pour la mentalité tu as sûrement raison, d’autres bulgares m’ont déjà dit ce genre de choses. En tant qu’étranger, on ne peut pas se rendre compte de ça, donc je n’en dirait pas plus. 😉

    A+ tard et merci pour tout

  22. je pars en Bulgarie à Varna le 1er aout avec mes parents et je suis très content de ton site LOL.

    J’espére passer d’agréable vacances 😎

  23. Salut Bart, eh bien écoute moi je suis sûr que tu vas passer de superbes vacances à Varna, tu verras 😉 Essayez tant que possible de bouger dans le pays et sur la côte, le pays est relativement petit donc y’a possibilité de voir pas mal de choses…

    A+

  24. Bonjour Tchek,

    Quel beau blog tu as fait !!!!
    J’aimerais tellement le faire lire à mon mari qui est français et qui ne connaît pas si « bien » mon pays …
    Je suis tombée par hasard sur ton site en fouillant le net pour des sites franco-bulgares. Mon dieu, 90%/95% du bon sur la Bulgarie – même moi je ne pourrais pas le faire 🙂 …. Pour ce petit boût de terre qui me manque tellement depuis 6 ans. Au moins, j’essaye de trasmettre mon amour à mes enfants parce que je crois fortement qu’il faut aimer son pays et accepter ses orgines d’où qu’on vient…C’est le seul moyen de se faire respecter et de respecter les autres quand on vis à l’étranger.
    Ceci c’était un message pour mes co-patriotes ….

    Maintenant, j’aimerais donner une info utile sur ton site, si possible, pour les Français qui voudraient visiter Sofia pour moins d’un mois (il ne s’agit pas que des mois estivaux).

    J’ai un appart à Sofia, dans un des plus beaux cartiers de la ville – « Istok » (entre hôtel « Pliska » et park-hôtel « Moskva », pas loin du park « Borisova gradina ») que je donne à louer. Je ne suis pas intéressée par une location à longue durée car je rentre une/deux fois par an et je voudrais être chez moi. Cette année je reste toute l’année en France car j’attends un bébé.

    Pour ceux qui serons inéréssés par une telle proposition, je laisse mon Skype (www.skype.com) pseudo – « Milena Deldicque » – qu’ils me contactent pour plus amples infos.

    Voilà. Mon e-mail adresse sera que pour ton utilisation si questions.

    Merci encore une fois pour ce beau « retour » chez moi 🙂 …

    Milena

  25. Salut Milvena,

    Eh bien merci beaucoup pour tes compliments, c’est vraiment très sympa. J’ai vu que tu as écrit sur un autre billet aussi où j’avais répondu à quelqu’un d’autre, c’est gentil. 😉 Je n’ai pas forcément le temps de répondre rapidement à tout le monde, mais j’essaie toujours de le faire dans la semaine !

    Pour les petites annonces je ne suis habituellement pas trop pour, mais si ça peut t’arranger et arranger quelqu’un c’est très bien !

    A plus tard et encore merci beaucoup

    Pierre

  26. Bonjour Ange,

    Une fois de plus toutes mes excuses pour tout ce retard ; eh bien j’espère que ton voyage s’est bien passé, il est sûrement terminé maintenant… Où es donc tu allé, quelles ont été tes impressions ? Ca peut être intéressant d’avoir différents points de vue

    A plus tard et merci !

  27. Salut Tchek,

    Tes pages web sont super intéressantes! On apprend plein de choses sur ce pays.
    Avec ma copine, on part à Varna cet été. Tu aurais 2 minutes pour répondre à mes questions?
    – La carte d’identité française suffit-elle pour voyager dans le pays?
    – L’euro est-il accepté?
    – Que penses-tu de la ville de Varna?

    Merci pour tes commentaires et à bientôt j’espère.

    Hellboy

  28. Salut HellBoy, désolé pour le retard, je n’ai vu qu’aujourd’hui ton post. J’ai des soucis actuellement parce que je reçois énormément de spams, et malheureusement ton post s’est retrouvé noyé parmis toute cette « pourriture » 🙂 Merci pour tes compliments.

    – Donc non, la carte d’identité française ne suffit pas pour voyager dans le pays, il faut un passeport. La Bulgarie ne fait pas encore partie de l’Union Européenne, et ne fait donc pas partie de l’espace Schengen

    – L’euro n’est pas accepté non plus, mêmes raisons qu’au dessus. Il faudra donc convertir tes euros en leva, la monnaie bulgare. Il faut savoir que là encore, je pense que d’ici 2010 ou 2015 maxi ils devraient entrer dans la zone euro, pour preuve leur monnaie à été réévaluée pour valoir à peu de choses près 1/2 euro, et les billets sont assez proches des billets euro.

    Pour changer les euros en léva, il suffira juste d’utiliser ta carte bancaire et de retirer aux guichets automatiques, comme je l’ai évoqué à bon nombre de reprises.

    – Pour la ville de Varna, eh bien je la connais assez peu, je n’y suis resté qu’un WE. Si tu veux plus d’inf sur la ville, je te conseille d’aller chez Milox.

    Moi j’ai apprécié ce WE, il y a de jolies choses à voir… :o) Mais tu as sûrement vite fait le tour de la ville. Je te conseille d’essayer de visiter un peu la mer noire, au nord avec Balchik notamment, ou vers le sud vers Nessebar / Sozopol.

    Si tu as d’autres questions n’hésite pas, A+ !!

  29. Bjr,
    J’ai enfin trouvé un site qui ne raconte pas que du blabla sur la Bulgarie !!!.. Félicitations… Je pars .. en voiture avec un copain .. j’espère (j’attends mon passeport depuis 1 mois!!) dans les jours qui viennent en Bulgarie pour au moins une semaine … Donc j’ai une idée sur ce qui nous attends… Pour info nous faisons halte au Montenegro , passage en Albanie, et direction thessaloniki pour remonter vers les Monts Rhodope Retour prévu vers le 27 ou 28 … Merci pour toutes ces informations …. Gérard 🙂

  30. Le Bruxellois le

    J’ai lu avec attention ton blog; tu as réussi à décrire la BG de façon claire et fidèle à la réalité; ma femme est Bulgare et je pars là-bas deux à trois fois par an: jamais ne n’aurais pu être tellement complet. Bravo!

  31. Un blog aussi agréable à découvrir que la Bulgarie. Ce pays m’a séduit par son coté anachronique (le 4×4 rutilant en même tant que l’âne qui tire la charette, j’adore !) et sa diversité.
    Dommage que les français la connaissent si peu et pour certains s’imaginent qu’il faut des autorisations pour se déplacer dans le pays. En ce qui me concerne, j’envisage de m’acheter quelque chose près de la mer noire, si des personnes ont une expérience à ce sujet, je serai heureux d’en savoir plus.

  32. Sachant le plaisir que j’ai eu à découvrir la Bulgarie, je te remercie pour ce message Jeanlho ! Peut-être que des gens pourront te donner leur expérience sur un achat près de la mer Noire, mais moi je te conseille le forum de bulgaria-france.net, tu y trouveras surement des réponses, car beaucoup d’expats trainent sur ce forum très convivial ! 😉

  33. Merci pour le conseil et encore une fois bravo pour ton blog très complet et plein de bonne humeur ! les phos incitent au voyage encore mieux qu’un guide parce que c’est du vécu et sans idées préconçues.

  34. JE DOIS ALLER EN BULGARIE DU 13 AU 20 MAI A OBZOR SUR LA COTE DE LA MER NOIRE .POUVEZ VOUS ME DIRE QUELLE TEMPERATURE JE PEUX ESPERER AVOIR ET SERA -IL POSSIBLE DE SE BAIGNER E MER .
    MERCI D ‘ AVANCE POUR VOTRE REPONSE

  35. Génial ce blog!!! Belge, ai habité et travaillé 2 ans à Sofia; y ai rencontré mon mari (diplomate français – on a bien connu l’ambassadeur 😉 ) et on y a conçu notre fils (on a donc un souvenir pour toute la vie). J’ai lu tous tes billets (au lieu de faire mon boulot ce soir ;-( : dois corriger les travaux de mes étudiants :-/ ); c’est comme si j’y étais. J’ai vraiment bien ri; tous mes souvenirs (entre-temps, on a habité 2 ans en Amérique-Latine) sont revenus. Je suis épatée par tes descriptions tellement vraies d’une Bulgarie que tu n’as connu que 3 mois; B-R-A-V-O!!!!!

  36. juste pour dire , qu’il y a 30 % du parc automobile bulgare qui sont en fait des vehicules voles et maquilles , les gens qui conduissent les porshes cayenne , (il y en a des tas en bulgarie) , ne sont pas forcement tres riches .
    je connais une vendeuse en comestique qui roule en touareg ww
    et un bulgare qui vit dans un block delabres , et qui a la derniere mercedes a 150.000 euros
    si on vous a voler votre voiture de luxe a l’ouest , elle est surement en bulgarie.
    ici les bulgares disent , bienvenue en bulgarie , vos voitures y sont deja.

  37. Bravo pour votre récit, c’est un plaisir de le lire, mon fils est actuellement en stage à la « ville étudiante de Sofia », j’ai apprécié tous vos détails.
    Je constaste que les stages en entreprises sont vraiment cool !!!!!

  38. 🙂 bonjour !
    je peux pas m enpecher de t ecrire
    je suis bulgare et je vis en france depuis presque 3 ans bien sur je rentre dans mon pays au moins 2 fois a l’ année
    j ai adoré ta facon de decrire la bulgarie tres clairement avec des belles photos j ai vu que tu connais pas mal de chose tu a beaucoup visité alors
    pour les bulgares les touristes sont quelque chose de tres important
    maintenant ils peuvent montrer leur pays et leur mantalité
    pour les francais c est tres bien aussi car ils peuvent decouvrire vraiment quelque chose de nouveau
    je pense que la bulgarie est une tres belle destination
    je vois aussi que l avis des gens qui ont visité la bulgarie dans les anée 80 change et je trouve ca bien
    de mon coté j aime la bulgarie et un jour j y retournerai
    merci pour ton blog vraiment tres simpatique

  39. Salut, je viens de lire tout le bilan. Tout ce que j’ai à dire c’est : « quel talent », vraiment merci à toi Tchek. Tu as su tout bien décrire et être le plus juste possible alors que tu as été là bas que 3 mois tout de même, Chapeau! Moi je suis Bulgare, mais je ne pourrai pas décrire mon pays aussi bien que tu l’aies fait. Merci!

  40. salut , pour commencer yper bien ton site.
    Ma femme et moi partons cet été pr 12 jours à sofia pour la premiére fois, j ‘aimerai savoir ce que tu ferais pendant cette semaine enfin le mieux à voir et surtout les bars et restos que tu conseilles.
    merci d’avance et va en australie c’est le top !

  41. Je te félicite pour ce blog très complet sur la Bulgarie.
    Je suis partie à Duni du 13 au 20 Juin 2007 en voyage de classe et ce sont vraiment de supers souvenirs, j’espère pouvoir y retourner dans quelques années pour voir l’évolution car énormément d’immeubles en construction(grace à l’entrée dans l’Europe).
    Enfin bref, Je te remercie d’avoir partagé cette expérience sur intenet car cela me donne envie de visiter l’intérieur des terres et surtout sofia.
    Bonne continuation

  42. 🙂 d’après la description j’ai bien envie d’aller visiter ce pays, cet été.Mais quel temps fait il à cette période de l’année?. Est ce que la chaleur est supportable?. Merci.

  43. Marie-Claude le

    Salut,
    De retour de Bulgarie je suis tombée sur ton blog par hasard. Nous avons passé 3 semaines à travers montagnes et campagne en marchant beaucoup et en rencontrant pas mal de gens. Le pays n’a pas tellement changé depuis ton récit qui décrit très bien le caractère des habitants mais aussi toutes les situations quotidiennes. En tout cas c’est chouette à lire.
    Futurs voyageurs, faites l’effort d’apprendre le cyrillique et un peu de vocabulaire : cela ouvre bien des portes !

  44. Merci beaucoup Marie-Claude pour ce commentaire, c’est très gentil ! J’aimerais tant y retourner, voir comment le pays a évolué… Et dire que ça fait déjà 10ans, c’est incroyable. Merci pour le retour !

  45. Merci Monsieur Pierre d’avoir si bien dépeint notre joli pays qu’est la Bulgarie, vous êtes très fort! Au plaisir de vous accueillier de nouveau.

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