A Bali, comme dans beaucoup d’autres endroits en Asie d’ailleurs, on trouve de nombreuses noix de coco fraiches vendues généralement avec une paille. Ce n’était d’ailleurs pas pour me déplaire tant j’aime ce fruit.
Ici au temple de Gunung Kawi, au nord de l’île, un homme coupait des cocos sur le bord du chemin. Il allait à une vitesse surprenante pour enlever l’intégralité de la coque. Toujours est-il que ces cocos avaient beaucoup d’allure !
Il faut savoir que les méthodes employées pour couper et vendre les noix de coco en Asie sont très différentes d’un pays à l’autre, et même d’une région voire d’un magasin à l’autre ! Sur les étals, les cocos sont mises au frigidaire ou dans de la glace, d’autres fois non. Certaines fois elles sont vertes, l’écorce intacte avec juste une ouverture coupée sur le haut pour pouvoir la déguster. D’autres fois l’écorce verte a été ôtée et taillée dans différentes formes, avec une coupe généralement plate sur le dessous pour poser la coco sur la table. L’ouverture en haut est aussi souvent différente : certaines fois la coupe est droite laissant un gros trou permettant de manger la chair à la cuillère, d’autres fois l’ouverture se fait via 5 ou 6 coups secs de hachoir, réalisant une sorte de chapeau refermable. Certaines fois il n’y avait qu’un trou pour laisser la paille passer, à mon grand regret il n’était donc pas possible de gratter la chair.
Quoi qu’il en soit, la coupe de la noix de coco est un art à part entière ! Elle nécessite un geste précis et assuré ; je me suis proposé de vous faire une démonstration pour vous dévoiler les bases de cet art.
Impressionnant de dextérité, non ? J’espère que ça vous a plu !
Dans tous les cas, ces noix de coco asiatiques n’ont pas la même allure que celles que l’on a dans les supermarchés européens, qui sont sèches et déjà dépourvues de leur enveloppe. La coco que vous dégusterez en Asie est fraîche est a donc une chair moins épaisse et moins dure, et elle a plus de jus.
Les prix varient beaucoup d’un pays à l’autre : à Bali elles étaient souvent à 20000Rp (un peu plus d’1,50€), elles étaient autour d’1€ en Thaïlande, et le record en la matière est le Cambodge ! Sur le marché de Phnom Penh, elle était vendue à 1 500 Riels, soit à peine 0,30€ ! A ce prix-là nous avons même commencé à sympathiser avec les vendeurs, car nous sommes revenus 2 soirs déguster leurs cocos !
Enfin, le must du must est de manger un curry cuisiné directement dans la noix de coco ; poulet, curry, coco, petits légumes marinés à l’intérieur de la noix. J’ai eu l’immense plaisir de manger ce plat à Ulu-Watu au sud de Bali et à d’autres reprises notamment en Thaïlande, mes papilles s’en souviennent encore !
A jeudi prochain !
2 commentaires
Excellent le coup avec la tête Pierre.
Well done !
Héhé merci, il faut un entraînement de longue haleine pour en arriver là !