Akaroa et Banks Peninsula

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A regarder une carte de la péninsule de Banks, qui ressemble un peu à une roue dentée, on se demande bien ce qui a pu créer une forme pareille. Réponse : deux gigantesques éruptions volcaniques ! Résultat, le paysage est juste subjuguant. Pour couronner le tout, la principale localité de la péninsule est « presque » française !

Une péninsule volcanique

Sur la crête du volcan

Banks Peninsula

La péninsule de Banks se situe tout près de la ville de Christchurch, sur la côte est de l’île du sud néo-zélandaise. Les collines, largement utilisées pour le pâturage aujourd’hui, sont les restes érodés d’un volcan. Les deux principaux cratères du volcan ont donné naissance à deux immenses ports naturels : Akaroa Harbour et Lyttleton Harbour. Aujourd’hui, le Mont Herbert est le point culminant de Banks Peninsula et s’élève à 920 m.

Nous empruntons Summit Road, une superbe route parcourant la crête du volcan. De là-haut, on peut emprunter un nombre incalculable de petites routes dévalant vers de petites baies, dont les plus renommées sont probablement Le Bons Bay, Okains Bay et Pigeon Bay.

Panoramique de la baie d'Akaroa

Duvauchelle

Au cœur de ces baies, quelques maisons, un camping plus ou moins modeste, et deux-trois vacanciers à la recherche de calme.

Nous parcourons la péninsule de part en part, avec une vue époustouflante à chaque virage, jusqu’à nous installer à Duvauchelle, dans un camping au bord d’Akaroa Harbour. Le coucher de soleil nous gratifie de tons pourpres sur la baie et sa plage de galets… C’est déjà notre dernière nuit à bord du van !

Akaroa, un village français

Akaroa, située au cœur de la péninsule, est la première colonie française de Nouvelle-Zélande. Le capitaine Jean-François Langlois décide d’acheter la péninsule de Banks aux Maoris en 1838. Il repart en France mais à son retour avec une soixantaine d’hommes, en 1840, il découvre que la péninsule a été revendiquée par les Britanniques. Les Français s’installent alors à Akaroa. Dans les hauteurs de la ville demeure un cimetière français (le Old French Cemetery) où il ne reste guère plus qu’une stèle avec quelques noms gravés dessus.

Boucherie à la française

Boucherie

French signs in Akaroa

Village français

Akaroa a en tout cas gardé des influences françaises (noms des rues, des magasins et drapeaux accrochés un peu partout), mais plus personne ne semble y parler français. Il nous a semblé que l’aspect « français » demeurait aujourd’hui uniquement pour le folklore et le tourisme. Toujours est-il que c’était assez marrant de trouver un air de France au fin fond de la Nouvelle-Zélande ! Tous les ans, au début du printemps (septembre-octobre), la ville organise le festival « French Fest Akaroa », qui fait la part belle au vin, au fromage et a la musique.

Le village est très joli, nous nous baladons dans les rues Pompallier, Jolie, Lavaud, Benoit ou encore Balguerie. On y croise des auberges appelées Bon Accord, Chez la mer ou encore un restaurant baptise L’escargot rouge. La baie le long de la ville a aussi été renommée French Bay. L’esplanade et la plage qui la borde donne résolument un air de vacances. Il fait d’ailleurs bien plus chaud et ensoleillé dans la région que lors de nos journées de vadrouille précédentes plus au sud ou à l’ouest. C’est agréable de terminer nos vacances dans ces conditions et dans ce petit paradis.

Galerie photo d’Akaroa et Banks Peninsula

Retrouvez toutes les photos de la région dans l’album Otago, Akaroa and Christchurch.

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Incontournable
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  • Nature et environnement
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  • Culture
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  • Hospitalité
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  • Climat
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À propos de l’auteur

Fondatrice du site Tour du Blog et rédactrice principale, je partage avec vous ma passion des voyages à travers nos carnets de route et autres astuces.
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