Maldives : quelques conseils avant de partir

Pour ceux qui songent à se rendre aux merveilleuses îles Maldives, voici quelques conseils avant de partir.

Visa :
Les Français ne sont pas soumis à l’obligation de visa pour un séjour de moins de 30 jours pour se rendre aux Maldives. Comme souvent, le passeport doit être valable encore 6 mois après la date de sortie du territoire (allez comprendre…). Si vous souhaitez rester plus longtemps, les prolongations de séjour semblent difficiles à obtenir. SI vous avez besoin de contacts, rendez-vous sur la page Maldives du site France Diplomatie ou celui de la Maison des Français à l’Etranger.

Santé :
La diplomatie française conseille à ses ressortissants de contracter une assurance couvrant les frais médicaux ainsi que le rapatriement sanitaire. En terme de vaccin, il est préférable d’être à jour pour la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et éventuellement l’hépatite A et B et la fièvre typhoïde. Le vaccin contre la fièvre jaune peut être exigé pour les voyageurs venant d’Afrique, notamment. En ce qui concerne les maladies transmises par les moustiques, il est possible d’attraper le chikungunya ou la dengue, en revanche le paludisme a été éradiqué il y a une dizaine d’années.

En l’occurrence, nous n’avons fait aucun vaccin particulier avant de nous rendre aux Maldives. De plus, le pays étant dotés d’hôtels plus luxueux les uns que les autres, nous n’avons pas particulièrement fait attention à la nourriture et à l’eau, et tout s’est très bien passé, nous n’avons pas été malades une seule seconde et nous avons très bien mangé.

Us et coutumes :

L’Islam est religion d’Etat aux Maldives. Il faut donc éviter tout prosélytisme et adopter une tenue correcte lors des visites des mosquées. De plus, la consommation d’alcool est interdite dans les villes et villages du pays, mais pas dans les complexes hôteliers (au Hakuraa Huraa, on nous a servi allégrement en vin et cocktails). Évitez d’emmener de l’alcool et surtout de la drogue avec vous, les mesures de répression y sont très sévères et les peines très lourdes (réclusion à perpétuité…). D’autre part, la pornographie est interdite.

Si vous souhaitez vous marier aux Maldives, lors d’une cérémonie à votre hôtel par exemple, sachez que cela n’aura aucune valeur juridique. La législation des Maldives ne permet pas à des touristes de célébrer dans ce pays un mariage civil susceptible d’être transcrit dans les registres de l’état civil français.

Hébergement :
On vous conseille fortement de prendre une formule tout compris, à moins que votre hôtel ne se trouve à Malé, car, si vous êtes sur ce qu’on appelle là-bas une “île hôtel”, vous n’aurez de toute façon pas d’autre choix que de manger au restaurant de l’hôtel que vous aurez choisi. Pas de supérette sur place et pas de possibilité de quitter l’île par ses propres moyens. Les rares fois où vous quitterez votre île seront lors d’excursions en bateau ou tout simplement pour atteindre un spot de plongée. Votre hôtel vous proposera forcément des excursions payantes, qui peuvent être sympathiques, mais faites attention à leurs prix, ça peut faire mal !

Nous avons choisi l’hôtel Hakuraa Huraa, dans l’atoll de Meemu, au sud de Malé. Cet hôtel 4 étoiles est loin d’être le plus cher ou le plus luxueux de l’archipel (peut-être pas le moins non plus), mais est à notre avis largement suffisant. Comme beaucoup d’hôtel des Maldives, il compte principalement des bungalows sur pilotis mais aussi des bungalows sur plage. Nous étions sur la plage et nous ne l’avons pas du tout regretté, on rencontre moins de monde, on dispose de sa propre terrasse et de bains de soleil sur le sable. La plupart des touristes préfèrent un bungalow sur pilotis afin de voir les poissons passer sous leurs pieds, mais certains d’entre eux ont finalement plus le mal de mer qu’autre chose lorsque la mer est agitée la nuit… Alors à vous de voir ! Sachant que les bungalows sur pilotis, un peu plus spacieux, sont toujours plus chers que les autres.

Transport :

A l’arrivée à l’aéroport de Malé, à moins que vous ne logiez près de l’aéroport ou dans la ville, vous serez amenés en bus jusqu’à un petit aéroport où se situent les hydravions. Chacun emmène les touristes d’un même hôtel pour des trajets qui peuvent durer 1h. C’est sympathique car on vole très près de la mer et on aperçoit alors tous les atolls, les couleurs magnifiques de la mer azur et des bancs de sable. Par contre, c’est très bruyant et plutôt remuant ! Si vous risquez d’être malade choisissez plutôt un hôtel situé à 15 minutes en hydravion… Une fois sur votre île, on vous transporte généralement en bateau traditionnel maldivien, appelé « Dhoni », que ce soit pour rejoindre l’hydravion, visiter l’île voisine ou encore aller plonger.

Plongée :

Pour la pratique des sports sous-marins, un certificat médical peut être exigé et une consultation médicale est conseillée avant le départ. Dans notre cas, nous avons fait du snorkelling et rien ne nous a été demandé. Dans les hôtels on vous prête généralement l’équipement (masque et tuba) que vous devez simplement ramener en bon état. A moins d’avoir un matériel de pro, ne vous encombrez pas avec le matériel. Si vous plongez, ce qui est fort probable vu que c’est la principale activité qui nous y est offerte et que c’est vraiment à ne pas manquer, sachez qu’il faut respecter un délai de 24h environ entre la plongée et le voyage en avion, en raison du risque de décompression. D’autre part, le ramassage de toutes espèces marines (coquillages et coraux notamment) est interdite, évitez même d’y toucher, avec les mains ou même les pieds (ou palmes), vous risqueriez de les abîmer sérieusement, les coraux n’ont vraiment pas besoin de ça pour disparaître à petit feu…

Soleil :

Autre conseil pratique, les Maldives se situant juste au dessus de l’équateur, évitez de vous croire sous le ciel de Normandie, même si c’est couvert. Le lendemain de notre arrivée il faisait chaud mais vraiment très gris, du coup on a mis peu de crème solaire alors qu’on s’est baladé et baigné toute la journée et on s’est fait avoir comme des bleus, on ne pensait pas rougir autant… Avec cette entrée en matière on a été plus vigilant par la suite ! Il vaut mieux emmener de l’indice 50, 30 au minimum.

Quand partir ?
La saison sèche n’est autre que la saison d’hiver, qui a lieu entre les mois de novembre et de mars, il n’y pas de pluie et la chaleur est très forte. Puis, vient la saison humide qui se situe entre les mois de mai et de novembre, les vents et les orages se font très fréquents pendant la mousson d’été. Nous vous conseillons évidemment d’y aller pendant la saison sèche car même si la température reste constante autour des 30 degrés toute l’année, vous risquez d’être déçus s’il pleut tous les jours pendant votre court séjour. Nous ne sommes pas vraiment un bon exemple puisque nous y sommes allés mi-août, et encore on a eu beaucoup de chance, il a fait mauvais temps qu’un jour et demi et il ne pleuvait pas non plus sans arrêt.

Quels que soient vos choix vous ne regrettez sûrement pas votre voyage, le pays a vraiment l’avantage d’être très dépaysant. On se sent vraiment bien au milieu de nulle part, on se sent tout petit et on s’émerveille tous les jours de la beauté des paysages. Certaines personnes s’en lassent toutefois plus vite que d’autres… Si nous avons oublié quelques aspects nous ne manquerons pas de revenir dessus.