La côte ouest de la Grande Terre : de Poé à Koumac

Le 24 décembre, nous quittons Nouméa en début d’après-midi et prenons la route pour le nord de la Grande Terre, direction Poé. Nous y retrouvons nos amis Nelly et Nicolas pour un réveillon de Noël en toute simplicité en bord de plage.

Nous plantons la tente au camping de la plage de Poé avant de se préparer un dîner de réveillon plutôt frugal… Gâteaux apéritifs, poulet rôti et riz et compotes en dessert, le tout sans alcool ! Car en Nouvelle-Calédonie, il y a des restrictions en place sur la vente d’alcool. On ne peut pas en acheter les jeudis après-midi par exemple, si bien que nous sommes privés de bulles en ce 24 décembre ! On passe en tout cas une sympathique soirée à la belle étoile et bien accompagnés.

Le lendemain matin, jour de Noël, on part à l’assaut de la mer avec notre équipement de snorkeling. Même s’il n’y a pas de rochers et peu de coraux à Poé, nous découvrons de nombreux poissons et réalisons une bonne séance de nage sous le soleil. On se laisse d’ailleurs surprendre et prenons de méchants coups de soleil dans tout le dos… Ça nous aura servi de leçon pour la suite !

Après un pique-nique sur la plage, Nelly et Nicolas nous quittent déjà pour rejoindre Nouméa. Quant à nous, direction la plage de la Roche Percée non loin de là afin de parcourir le Sentier des Trois Baies. Il s’agit d’une super petite randonnée de 2h le long de la côte, entre plages, falaises et pins colonaires. La randonnée est assez difficile entre pentes ardues et soleil tenace mais elle vaut la peine. Paraît-il qu’on peut y voir des tortues patauger en contrebas mais nous n’aurons pas cette chance !

Nous passons une deuxième nuit à Poé et profitons du wifi du camping (le grand luxe dans un camping plutôt sommaire) et de cette soirée pour passer quelques coups de fil vers la métropole et souhaiter un joyeux Noël à nos familles respectives.

Le lendemain, nous prenons la route vers le nord et espérons secrètement apercevoir le cœur de Voh, célèbre depuis les photos vue du ciel de Yann Artus Bertrand. On peut, selon les guides, le survoler ou y aller en 4×4. Malheureusement, comme souvent en Calédonie, on ne trouve personne et rien d’ouvert où se renseigner une fois sur place. Nous sommes le 26 décembre, la faute peut-être à un mauvais timing.

Nous parcourons donc la côte ouest tranquillement et découvrons des manguiers sur le bord des routes, c’est visiblement la saison des mangues alors nous faisons le plein de provisions ! Les fruits sont bien différents de nos mangues australiennes, plus fortes en goût, et probablement plus gorgées de soleil.

Nous arrêtons notre route à Koumac où nous découvrons un petit camp gratuit et bien entretenu en bas des grottes de Koumac et au milieu des arbres. Après avoir crapahuté dans les grottes et la forêt, nous passons donc la soirée tous seuls (à l’exception du gardien dans sa maison). On ne regrette pas l’achat d’un petit réchaud pour pouvoir se cuisiner quelques plats chauds car, en Calédonie, nous n’avons jamais disposé de cuisine équipée, et encore moins dans un camp gratuit évidemment. Nous passons une super nuit au calme dans cet environnement très naturel, avec des chevaux à proximité et quelques chats errants.

La côte ouest est assez plate et couverte de pâturage, elle tranche donc beaucoup avec la côte est de la Grande Terre, plus sauvage et couverte de reliefs, que nous découvrirons par la suite. En attendant, nous décidons de rejoindre l’extrême nord de la Grande Terre et les environs de Poingam.

68%

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Plaisant

• Beauté des paysages

  8
• Nature et environnement

  8
• Culture

  5
• Hospitalité

  5
• Climat

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