Week-end en Grèce

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Vous ne savez pas quoi faire pour le week-end ? Un petit tour en Grèce, ça vous tente ? Nous, on a craqué. Partis à 6 à l’improviste vendredi, nous nous sommes donc retrouvés samedi matin dans la deuxième ville de Grèce, cela sans le savoir : Thessalonique.

Pour partir, nous avions deux solutions (enfin plus avec les roulottes et le stop mais on a préféré jouer la sécurité) : bus ou train. Finalement on a opté pour le train, qui mettait plus de temps mais qui avait le précieux avantage de faire couchette. C’est parti.

La gare de Sofia

Rendez-vous 21 heures en centre ville. Il faut faire vite, le train part à 22 heures. Arrivée à la gare de Sofia, il faut maintenant trouver le train. Ici, c’est pas nouveau, tout est écrit en cyrillique, mais ça c’est pas le plus gênant. Le plus difficile, c’est de trouver la voie… Sans indications du tout. Ce qui nous a d’autant plus compliqué la tâche, c’est qu’en plus, pour une fois, les gens ne comprenaient pas ce qu’on disait. Au final, on finit par arriver sur un quai, et on tombe sur deux vieux qui nous emmènent au train… Apparemment ils attendent une récompense (c’est comme ça la Bulgarie, on gratte la où il y a à gratter). Quelques stotinkis feront l’affaire ; montée à bord 21h55, c’était juste.

Le train

Le train était vraiment nickel ; plus propre que quand j’avais pris des trains couchettes en France pour revenir des Alpes, rien à dire.

2h du matin, arrivée à Kulata, ville frontière ; le train s’arrête, et les douaniers ne tardent pas à venir taper à la porte, et ce sans la moindre délicatesse : Passeport molia ! De ce côté de la frontière, nous sommes restés… 40 minutes. C’est loin d’être fini.

Côté grec, même protocole : on tape aussi fort qu’on peut dans la porte, passeports à présenter. Pour nous, français, pas de problèmes : nous faisons partie de l’espace Schengen et on nous rend nos passeports sur le champ… Mais pour les autres, c’est plus compliqué. Tellement plus compliqué que certains sont obligés de descendre du train et de faire demi tour à pied. Cela a été le cas pour une mère et sa petite fille, qui tentait peut-être de fuir la misère bulgare. Cela a aussi été le cas pour nos voisins.

Coût total de l’opération : 3h10 à la frontière : nous repartons à 5h10 du matin. Arrivée à Thessalonique à 7h30 du matin, nous étions partis depuis maintenant 9h30. Et là, nous avons compris pourquoi la sélection à la frontière était aussi draconienne : ici, pas de bâtiments délabrés, pas de pauvreté à même le sol, pas de saleté ni de roulottes dans les rues. Le contraste est saisissant : seulement 350 km séparent Sofia de Thessalonique, et pourtant un monde d’écart existe entre les deux.

Thessalonique

Nous voici donc arrivés à Thessalonique ; nous apprendrons en rentrant que cette bonne vieille ville était la seconde ville de Grèce, comptant avec son agglomération plus de 1,1 million d’habitants. La ville est énorme, mais on ne se sent pas à l’étroit et étouffé par le monde ; en revanche, la chaleur, même à 7h30 du matin, nous assaille à peine sortis du train.

Thessalonique est la plus grande ville de Macédoine, qui n’est ici pas un pays mais une région de la Grèce. Cette région, le pays que l’on nomme Macédoine ainsi que la Bulgarie formaient autrefois un seul et unique royaume.

Une fois descendus, il fallait maintenant trouver où dormir. Simplement, nous ne comprenons rien aux panneaux (alphabet grec), à la ville, rien. Par chance, on trouve un petit hôtel pas loin de la gare et du centre-ville, 35 euros pour trois. Pas excessif mais déjà les prix ont triplé par rapport à la Bulgarie… On réserve deux chambres, pour 6 personnes.

Maintenant, direction la plage ! Surprise : pas de plage, juste une baie où il n’y avait qu’un port et aucun moyen de se baigner. Dans cette eau, moyenne de méduses : 60 par mètre carré. Voici la preuve ci-contre ! Nous mettons presque une heure pour rejoindre le centre ville, prendre quelques photos et visiter.

Simplement nous, nous voulions voir la mer, la vraie, avec du sable et sans méduses. Et là, on nous indique qu’il nous faudra prendre deux bus pour aller a la plage. Coup total de l’opération : une autre heure de bus, soit deux heures depuis l’hôtel.

La plage

Bienvenue en mer Égée ! Eau à au moins 24 degrés, propre et transparente… Le bonheur. Par contre, il fait entre 35 et 40 degrés dehors et la mise au bain est difficile… Mais bon, nous étions partis depuis presque 14 heures pour voir ça !! Derrière la plage, vue sur les montagnes, superbe paysage.

A midi, repas grec « réglementaire » : kebab Gyros pour tout le monde, ils sont sans aucun doute bien meilleurs qu’en France.

18h, après s’être transformés en peaux bronzés (ou plutôt peaux cramées pour certains, ayant voulu faire les malins avec le soleil de Grèce), retour en ville, et un petit bonjour d’Alexandre le grand qui vous contemple :

Thessalonique est une ville très agréable, mais il ne semble pas y avoir beaucoup de choses à voir et à visiter à part les musées ; c’est peut-être faux, mais la journée seulement ne permet pas d’en dire plus. Retour à l’hôtel vers 21 heures.

La nuit à Thessalonique

Le long du port, les bars se succèdent, tous plus branchés les uns que les autres.

Le matin et l’après-midi, nous n’avions aucun problème pour marcher ici. Le soir, c’est noir de monde : un contraste incroyable. Minuit, il faisait encore 26 degrés ; citation de Sylvain : « ils ont oublié de couper le chauffage ou bien ? Ils peuvent pas mettre un peu de climatisation ? ». Une chaleur étouffante encore à Minuit… Ici, au bar, on vous amène obligatoirement un verre d’eau avec votre consommation. Et la boisson préférée des grecs dans ces bars branchés, c’est… Le café frappé !! Un café froid dans lequel on met glaçons et sucre.

Ça ne paie pas trop de mine comme ça mais c’est bon (même quand on aime pas le café comme moi !). Son prix l’est un peu moins : 3 euros. Prix d’une bière 33 cl dans ce même café : 5 euros (ainsi, on a ici une bière de 33 cl au prix de 5 litres en Bulgarie…). Nous ne nous attardons donc pas trop au bar, attendons le retour à Sofia pour ça !

Vivre la nuit dans cette ville est très agréable, énormément de monde le long de la mer, mais un constat : les grecs ont tous le même style !

Les grecs

Sûrement ce qui nous a le plus choqué : les grecs ont tous le même look ! Décrivons le grec typique de moins de 30 ans.

D’abord, ce n’est pas une surprise, il est très brun, et souvent bronzé. Ensuite, il a le style 2Be3, des lunettes de soleil tendance, la chemise ouverte ou en tout cas un débardeur bien moulant pour apercevoir le corps d’athlète. Le pire est à venir… Un grec porte… Une papaze !!! Qu’est ce qu’une papaze ? Nous ne savons pas si ce mot existe vraiment ou s’il est le fruit de notre imagination. Toujours est-il que la papaze, c’est une espèce de queue de cheval mais courte, qui recouvre la nuque sur toute sa longueur. Souvent, cette « touffe de poil » frisotte. De notre avis typiquement français… Et bien ce n’est pas super top tendance. Mais les filles ont l’air d’apprécier. Voila un « couple » de papazes, pris à la hâte dans l’obscurité.

Les filles, elles, sont souvent très jolies ; bronzées, brunes… Vous voyez le genre. Leur style est par contre plus hétéroclite. Comme en Bulgarie, elles prêtent beaucoup d’importance à leur look et c’est pour ça aussi qu’elles paraissent aussi jolies. Mais aux dires de grecs que nous avons rencontrés, « les grecques sont assez farouches, plus qu’en Bulgarie »… Voila pour les généralités.

Retour à l’hôtel, la nuit sera méritée.

Le retour

Pour le retour, nous avons opté pour le bus. C’était moins cher (15 euros), plus rapide et on pouvait mieux admirer le somptueux paysage de cette région du monde, que ce soit côté grec ou côté bulgare. Nous partons donc à 15h.

Au bout d’une heure, arrivée à la douane. Là, ce sera plus court : 1 heure seulement. Il est plus facile d’entrer en Bulgarie qu’en Grèce ; nous en avons profité pour acheter des marchandises en « duty free ».

Sur ce trajet, de superbes paysages montagneux se succèdent, mais il n’est hélas pas facile de faire le paparazzi dans le bus. Dans le même temps, le soleil et les nuages se prêtent à un très joli spectacle :

Nous arrivons à Sofia à 21 heures, après 6 heures de transport : fin de l’aventure grecque, avec comme souvenirs : de jolis coup de soleils !

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À propos de l’auteur

Webmaster du site Tour du Blog, je partage avec vous ma passion des voyages et de la photographie.
Si cet article vous a plu, retrouvez tous mes posts par ici : A propos de Pierre

6 commentaires

  1. C’est fait pour les photos 😉

    J’ai mis le stock, je savais pas quoi enlever alors… J’esaierai d’être plus bref la prochaine fois. Au moins les gens auront de quoi voir !!!

  2. Sympa ce petit voyage !

    En voyant ton cafe froid avec glacons et sucre, j’ai decouvert dans le metro bucarestois une boisson qui se commercialise juste et que je trouve tres bonne.

    C’est du ice coffee. Ca a la consistance du bailey et ca a le gout du cafe comme dans un eclair au chocolat.

    Si vous croisez cette boisson dans vos peregrinations, don’t hesitate, make the good choice !

  3. voyageuse en grece le

    votre carnet de bord nous a bien servi pour faire le notre !! mdr ! on est toèut a fait d’accord avec ce que vs dites sur les grec ! 😉 ^^
    la grece c’est vraiment genial. ciao 8)

  4. Salut mademoiselle (ou madame) la voyageuse en Grèce 😀
    Merci pour ces compliments.

    Peux-tu indiquer ici aux gens l’adresse de ton carnet de voyage ? J’aimerais bien aussi lire ce que vous avez pu vivre, et surtout ça peut intéresser ceux qui comptent voyager en Grèce et qui tomberait sur cette page. Peux-tu donc nous donner le lien ? Merci d’avance !

    A plus tard

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